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L1 PSG : Rennes : Notes > Landreau fidèle à lui-même...

Publié le 19 Mars 2007 à 23h58 par ted75
L1  PSG : Rennes : Notes > Landreau fidèle à lui-même...
Après cette défaite à Rennes, il est grand temps de se poser des questions sur les capacités techniques, physiques et mentales de l'équipe du PSG. Sans repères, sans véritable cohésion, sans collectif tout simplement, il était difficile pour les Parisiens d'obtenir un résultat en terre bretonne. Même si les hommes de Le Guen se sont procurés quelques occasions, il en faudra beaucoup plus pour espérer se maintenir en Ligue 1. Comme d'habitude, et c'est bien là le plus inquiétant, la grande satisfaction demeure encore une fois la performance de Landreau qui a sauvé le club parisien d'une déroute.

Landreau (7.5) : Le portier parisien prend de l'ampleur dans cette équipe, il a encore réalisé quelques parades superbes mais a surtout retardé l'échéance de l'ouverture du score de Briand sur laquelle il ne peut pas grand-chose, pris à bout portant par l'attaquant rennais. Auparavant, il avait réalisé deux superbes arrêts devant Thomert et Utaka avant de réitérer devant Briand en tout début de seconde période. Il n'a pas hésité à sortir de sa surface pour se transformer en véritable libéro dégageant de la tête ou en taclant. Seul point négatif, ses relances longues qui ont rarement trouvé preneur mais il faut dire que les bons joueurs de tête n'étaient pas légion du côté parisien.

Mendy (3.5) : Il a connu beaucoup de difficultés face à Thomert qu'il a eu du mal à contenir. L'arrière latéral n'a pas beaucoup apporté offensivement et se retrouve battu au duel avec Briand sur le but breton. En fin de match, il a « pété les plombs » et s'est logiquement fait expulser suite à un tacle très sévère sur ce même Briand, ce qui rappelle un geste d'humeur qu'il avait eu en fin de rencontre face à Moscou lors de la dernière rencontre de Champion's League en décembre 2004.

Rozehnal (5.5) : Le défenseur tchèque a été le seul à vraiment surnager au sein de l'arrière-garde parisienne. Il a coupé beaucoup de trajectoires et gagné pas mal de duels aériens. Dans les relances il n'a pas pris de risques, accomplissant son travail sobrement. Il termine le match en position de milieu gauche où son centre dans les dernières minutes aurait pu être décisif si Traoré n'avait touché la transversale.

Traoré (3.5) : Si on ne peut pas remettre en cause sa mentalité, il n'en demeure pas moins qu'il est vraiment limité pour jouer des matches couperets comme celui-là. L'ancien Niçois, par sa lenteur, a laissé passer tour à tour Thomert, Utaka et Briand, ce qui a obligé ensuite Landreau à exercer trois parades de haut niveau. Bandé dès la 20ème minute à la suite d'un coup de coude de MBia, il a terminé la rencontre en sang catapultant de la tête le ballon sur la transversale.

Armand (4) : Le latéral gauche semble au bout du rouleau et usé tant mentalement que physiquement. Il a paru court dans ses interventions et a souffert face aux permutations entre Utaka, Briand et Sorlin. Sur le but rennais, il était monté sur le coup-franc parisien quelques secondes auparavant et a oublié de se replacer, Mulumbu se chargeant de compenser numériquement sans grand succès.

Mulumbu (4) : Surement fatigué de son match à Lisbonne et vraisemblablement perturbé malgré une bonne volonté, il a perdu un nombre incalculable de ballons. Plutôt combatif à la récupération, il a tenté de faire ce qu'il a pu mais ses pertes de balles au milieu ont coïncidé avec des situations dangereuses du côté adverse. Il est coupable d'avoir laissé Utaka centrer pour Briand sur le but breton. Un match à oublier.

Chantôme (4.5) : Même combativité que son compère de l'entrejeu mais même constat avec peu de prise de risques. Au final, aucun des deux n'a dépassé sa fonction pour apporter un plus offensivement, ce qui n'a pas permis aux attaquants de trouver un soutien. Un duo bien trop tendre pour un match de Ligue 1.

Frau (3.5) : Assez fantômatique, « PAF » n'a pas été très en vue ce dimanche soir. Ne se procurant qu'une véritable occasion à la demi-heure de jeu sauvée par Faty sur sa ligne, il a très peu pesé sur le jeu offensif de l'équipe mais à sa décharge ce poste n'est pas vraiment le sien.

Gallardo (4) : Le meneur argentin a été le seul à tenter de dynamiser le jeu parisien en première période, mais le manque de mouvement de ses partenaires ne lui a pas permis de se montrer utile à l'équipe. Il a baissé le pied en seconde période et a été l'origine indirectement de l'ouverture du score rennaise avec ce coup franc complètement raté. Remplacé par Diané (80ème) qui n'a pas connu de réussite dans ses dribbles mais aurait mérité de rentrer plus tôt.

Kalou (4.5) : L'Ivoirien continue de parler après les matches sans rien montrer pendant. Agaçant quand il part dans des courses improbables, il reste tout de même à l'origine de deux grosses occasions en seconde période où il a buté sur un bon Pouplin. Il n'est pas vraiment fait pour ces matches où il faut aller au combat. Remplacé par NGog (85ème) qui a eu peu de temps pour se signaler.

Pauleta (4.5) : Très agacé voire nerveux, le capitaine a perdu ses nerfs surement en raison d'une certaine impuissance. Esseulé en attaque, il s'est procuré deux occasions sur une frappe pas assez enroulée et un face-à-face perdu devant Pouplin. Surement épuisé mentalement comme physiquement, il a cédé sa place à Luyindula qui est apparu intéressant dans son jeu dos au but et par ses déviations.

Le Guen (4) : Le coach parisien ne peut pas tout le temps être défendu et il est vrai qu'il s'est peut être trompé aussi bien dans ses choix de départ que dans son coaching. Il hésitait avant la rencontre entre titulariser Kalou et Frau ou Luyindula et Diané, ce qu'il a du regretter car la deuxième association aurait sans doute apporté davantage offensivement. Sortir Gallardo à dix minutes de la fin alors qu'il aurait pu apporter dans la construction, dans la dernière passe et dans les coups de pieds arrêtés, a sans doute été une erreur, mais on ne le saura jamais. Ce qu'on ne peut pas lui reprocher en revanche, c'est son souci d'encourager constamment l'équipe, ce qu'il ne faisait pas forcément il y a quelques semaines, mais cela est symptomatique de ce besoin d'être toujours derrière des joueurs qui ont pour certains peut-être lâché mentalement.

L'arbitre Monsieur Auriac (5) aurait pu se montrer plus attentif au mur à distance sur le coup franc raté de Gallardo qui a sans doute influencé la course d'élan de l'Argentin. Mis à part cela, face aux cartons distribués aux Parisiens, MBia est sans doute le Rennais qui méritait le plus d'être averti avec de multiples coups de coude et fautes en tout genre, mais il s'en est sorti sans dommages...

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