Bien évidemment, la situation est difficile à vivre pour Cayzac : "Je suis malheureux, triste mais j'essaie d'être positif. Dans ces moments-là, c'est difficile de dire qu'on est optimiste. Si on le dit, les gens vont penser qu'on est complètement irresponsable. On ne va pas lâcher. Et on va essayer, avec Paul Le Guen, d'éviter que le fatalisme s'installe. Il faut absolument éviter ça."
L'une des raisons avancées pour expliquer la position actuelle du PSG est un excès d'optimisme après la bonne série de février : "À Paris, il y a une tendance à voir la vie en rose dès qu'il y a quelques résultats positifs. On pensait vraiment être sur la bonne voie. C'est comme ça. Maintenant, on est dans un engrenage très négatif. Il y a de l'inquiétude, et c'est normal, mais il faut absolument éviter que la résignation nous gagne et absolument remporter ce Championnat à six ou sept équipes."
La trêve internationale permettra peut-être aux joueurs de récupérer physiquement, mais surtout mentalement. Si l'idée d'un stage a été écartée, les Parisiens disputeront en revanche un tournoi de futsal dimanche, à Bercy : "On est engagés et on va tenir notre parole. Ce ne serait pas correct de se retirer. On a quinze jours pour chercher des éléments positifs. On va récupérer également des joueurs blessés."
Malgré la situation, le président du PSG se refuse à hausser le ton envers ses joueurs : "Je ne crois pas que ce soit la bonne manière de faire. Je leur ai déjà beaucoup parlé, parfois sévèrement. Je ne suis pas forcément un adepte de la méthode douce mais là, il faut les aider, essayer de comprendre leurs problèmes. La colère ne servirait à rien. Il faut protéger le groupe."
En dépit de l'année difficile que le PSG et lui-même vivent, Cayzac n'a jamais eu l'idée de démissionner : "Ça ne m'a jamais effleuré l'esprit, même si j'ai tendance à me juger responsable de tous les maux. Si les actionnaires me l'avaient demandé, je l'aurais fait, évidemment."
Enfin, le co-fondateur de l'agence de publicité RSCG avoue ne pas réellement préparer une éventuelle descente en Ligue 2 : "Je prépare la fin de saison et je me dis qu'on sera en L 1 l'année prochaine." Excès d'optimisme ou simple volonté de positiver ?