L'ancien défenseur central a brièvement et justement qualifié l'exercice 2006-2007 du PSG : "La saison a été une descente progressive, avec à chaque fois un grain de sable venant enrayer la machine qui semblait repartir."
Cependant, le responsable de la politique sportive du club parisien avoue ne pas avoir peur de la Ligue 2 : "Mais les doutes sont toujours là car on a vu qu'il suffisait d'un échec, contre Saint-Etienne, pour replonger. C'est fragile."
Le natif de Brive n'est pas dupe concernant le changement d'attitude de ces dernières semaines envers le PSG : "Je ne crois pas que les autres clubs aient envie de nous voir en Ligue 2. Surtout à partir du moment où l'on va renégocier les droits télé. La venue de Paris, c'est une garantie de remplir les stades. Aujourd'hui, il y a davantage de compassion. Mais on redeviendra, un jour ou l'autre, quand l'alerte sera passée, des guignols sitôt que nous serons à nouveau en difficulté."
Roche reconnaît que des erreurs ont été commises au dernier mercato estival : "Il y en a eu, j'assume. Mais pas celle de garder Pauleta. Je préfère savoir que Pedro est avec nous au moment où l'on dispute le dernier sprint. Notre début de saison a fait en sorte qu'aucun joueur n'a été à 100 %."
Interrogé sur Landreau à l'approche de PSG - Nantes, celui qui a été international français se déclare satisfait de l'actuel gardien numéro 2 des Bleus : "Je suis très heureux [des performances] de Mickaël. C'est vrai qu'il a connu cette situation et que c'est un avantage."
Enfin, Alain Roche semble regretter son époque : "On ne peut pas comparer avec la situation des années 90, d'avant l'arrêt Bosman. Aujourd'hui, il n'y a que Lyon qui peut se battre pour avoir les meilleurs joueurs français. On ne peut plus se permettre de faire venir le capitaine de la sélection brésilienne. Lyon non plus, d'ailleurs. C'est plus dur de jouer au PSG maintenant qu'à mon époque. On avait alors des résultats, la pression médiatique était tout autre. Aujourd'hui, on donne plus dans le fait divers qu'autre chose."