Le joueur prêté par Marseille est bien évidemment heureux de ce succès : "C'était un super match, avec un score fleuve. On s'est fait des passes, on a marqué des buts : ça faisait longtemps qu'on attendait de vivre une telle soirée. Cette victoire nous donne beaucoup d'air. C'est un grand pas vers le maintien, mais rien n'est fait. Dans le vestiaire, c'était la joie. On s'est tous enivrés à la Badoit !"
Selon lui, la coupure de quinze jours du mois dernier n'est pas étrangère à la bonne passe parisienne : "On se trouvait face à un problème de travail collectif. Le travail collectif, c'est plus facile d'en parler que de le réaliser concrètement. Fin mars, la mini-trêve internationale nous a aidés à bien travailler et aussi à refaire notre condition physique."
Son association avec Pauleta s'améliore : "On essaie de se trouver et de jouer vite. Car plus on joue vite, plus on déstabilise l'adversaire. Avec le temps, tous les joueurs du secteur offensif parviennent à mieux comprendre les déplacements des uns et des autres. Mais ce qui est bien, vraiment, c'est qu'on garde moins le ballon qu'avant, on le fait circuler plus rapidement en préférant jouer à une touche de balle. Aujourd'hui, mon but préféré a été celui de Rothen parce qu'on a démarré rapidement l'action et on l'a finie rapidement."
D'ailleurs, le Portugais a délivré deux passes décisives, dont une pour Luyindula, qui a lui-même permis au capitaine parisien de marquer le troisième but. Mais a-t-il touché le ballon ? "Je l'effleure. C'était un ballon difficile à jouer. Si je ne le touche pas assez, il peut fuir. Et si je le touche trop, il peut ralentir et Pauleta aurait été dans une moins bonne position pour frapper."
S'il a été décisif, l'ancien Lyonnais admet pourtant qu'il n'a pas encore atteint son meilleur niveau : "Je l'atteindrai la saison prochaine. Là, j'ai connu une saison difficile, sans préparation. Je ne peux pas dire que je joue sur mes réserves car je n'en ai pas. Je joue à l'énergie."