Le Guen se satisfait pleinement du succès de son équipe : "C'est une bonne opération. On prend trois points. On fait une bonne opération au goal-average. C'est très satisfaisant. Je pense qu'on a été opportuniste. On a su profiter de leurs erreurs et on a fait un bon match d'ensemble même s'il reste bien des choses à travailler. [...] On a fait aussi ce qu'il fallait pour profiter de leurs erreurs. Ils se sont un peu exposés parfois et on a su jouer avec opportunisme et en profiter. Le score est certainement très lourd pour eux mais on a des joueurs qui sont capables de profiter de ce genre de situation."
Mais selon lui, le PSG est encore loin d'être sauvé : "Après Rennes, il y avait des articles que je comprenais tout à fait. C'était « Paris coule », « Paris y va tout droit ». Mais moi, je ne pensais pas tout à fait la même chose. Aujourd'hui, il va y avoir l'inverse : « Paris est sauvé ». Mais je n'y crois pas non plus. Il faut être vigilant et très mobilisé. Le danger serait de penser que c'est fait, que c'est acquis. On est à la lutte avec d'autres équipes mais c'est certain que les dix points pris sur douze nous font un bien considérable et nous permette d'être un peu plus confiants. Maintenant, il reste du travail."
Et même si Paris a creusé l'écart sur Nantes (8 points désormais), l'ancien Lyonnais refuse de se livrer à des pronostics sur le sort des deux clubs : "On a réduit leurs chances mais ils ne sont pas sortis. Nous, on sort d'une série de quatre défaites. On a réussi à remettre les choses dans le bon sens et ils peuvent le faire aussi. Il faut rester prudent et vigilant, plus à Paris qu'ailleurs. Il faut garder la tête froide après une série de défaites mais aussi après des bons résultats." Le maintien dépendra "du résultat des autres. Ce n'est qu'un pronostic quand on donne un chiffre. Ça va se jouer autours de 41-42 à mon avis."
A-t-il de la peine pour Nantes, actuellement au fond du gouffre ? "Oui mais c'est un concurrent. Je pourrais avoir un discours facile mais on est à la lutte avec eux. Donc plus ils sont derrière, plus ça me va. J'ai joué deux ans là bas, j'ai passé de belles années mais ça fait un certain temps. Et aujourd'hui, on est adversaire."
Depuis la défaite à Rennes (0-1) et la trêve internationale, le PSG a su redresser la barre, et ce grâce à tous : joueurs, staff et supporters : "Il faut admettre de la réussite et du travail bien fait de la part des joueurs. Et la volonté de décréter l'union sacrée plus que jamais au niveau d'un club. Aujourd'hui, le Parc était plein, le club fait l'effort d'aller vers les supporters et les supporters font aussi ce qu'il faut pour qu'on évolue dans de bonnes conditions."
L'ancien joueur nantais fait l'éloge de Pauleta, buteur et homme du match samedi après-midi : "C'est un grand joueur, un très grand joueur. Ce n'est pas parce que je le mets remplaçant parfois que je pense le contraire. Il a répondu présent et je suis content pour lui. Il a une bonne attitude quand il commence ou quand il est sur le banc et je souhaite que ce soit le cas pour la fin de saison."