L'ancien Niçois est heureux que l'équipe ait accompli sa mission : "Le plus important pour nous, c'était de les mettre à huit points. C'est chose faite, avec en prime la manière. Il faut aussi reconnaître que Nantes a eu le mérite de ne pas fermer le jeu. La preuve, c'est qu'ils sont venus avec deux attaquants. De notre côté, on a fait preuve de beaucoup de solidarité. On a aussi eu la chance d'ouvrir le score assez rapidement. A partir de là, ça a été beaucoup plus facile."
Selon lui, les déclarations des Nantais - "on va punir Paris", avait dit l'un des deux entraîneurs, Der Zakarian, tandis que le président Roussillon avait parlé de "magouilles parisiennes" - ne les ont pas aidés : "Nous, les joueurs, on n'a vraiment pas compris pourquoi ils disaient ça. Ils ont sans doute voulu nous déstabiliser. Heureusement, la roue a tourné. On leur a montré qu'on ne peut pas ''punir'' le PSG aussi facilement que ça. La prochaine fois, ils se tairont."
Le défenseur central voit en la bonne période actuelle le fruit du travail de l'entraîneur parisien : "Le problème, c'est qu'à son arrivée, il (Le Guen) n'a pas vraiment eu le temps de bâtir quelque chose de solide du fait de notre calendrier chargé. Mais, aujourd'hui, on voit que son travail paye. Avec le temps, il a su fédérer tout un groupe."
Malgré la victoire - importante - face à Nantes, le PSG n'est pas encore hors de danger : "Disons simplement qu'on respire un peu mieux, mais il est encore un peu tôt pour dire qu'on est sauvé. Il nous manque une victoire ou deux, selon les futures performances de nos adversaires. (...) On pense déjà à notre prochain déplacement à Toulouse parce qu'avec six points d'avance, rien n'est gagné. Il faudra prendre minimum un point là-bas. Il ne faut pas oublier qu'il reste encore cinq matches. Quand on sera assuré d'être sauvé, là, on pourra faire la fête."