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L1 PSG : Club : Le coup franc de Pauleta dans la postérité

Publié le 30 Avril 2007 à 19h53 par Ludovic FRANCISCO
L1  PSG : Club : Le coup franc de Pauleta dans la postérité
Fidèles à leur ligne éditoriale, "Les Cahiers du football" abordent des faits de jeu ou des thèmes peu usités dans la presse institutionnelle. Dernier sujet en date : une photo illustrant le but sur coup franc de Pauleta, face à Nantes la le 21 avril dernier, dans le cadre de la 32e journée de L1.

"Dans la presse sportive, les photos sont un exercice tellement fréquent et tellement convenu que c'est à peine si on les regarde encore, en dépit de la place énorme qu'elles occupent", regrette le journal satirique, qui cite en contre-exemple un "chef-d'œuvre" paru dans "L'Equipe" du 22 avril, signé Thierry Gromik et illustrant la victoire de Paris face à Nantes, la veille au Parc des Princes.

L'auteur anonyme de l'article décrit ensuite le cliché : "La scène représente l'ouverture du score de Pauleta sur coup franc, elle est vue de derrière le but. D'ordinaire, c'est le mouvement que met en valeur ce genre de photo, mais en l'espèce, les joueurs semblent arrêtés. Tous les regards convergent vers le ballon, et les visages aussi sont figés dans une même expectative qui unit Nantais et Parisiens."

La valeur esthétique de la photo se fonde selon le journaliste essentiellement sur sa composition : "[Elle] est parfaite, avec le quadrillage du filet et ce contre-jour qui produit une large bande sombre sur la partie basse du cadre, et fait se détacher la silhouette de Barthez et celle du ballon. Frau, Rozehnal et Cissé forment un trio arrêté dans une attitude semblable. Tout à fait à l'arrière-plan, ce sont les horizontales des tribunes qui laissent se détacher, en pleine lumière, les joueurs de champ. On peut lire le panneau d'affichage, mais on ne distingue pas le tireur, masqué."

Pour les supporters que nous sommes, rien de plus agréable de voir que l'art peut parfois être convoqué pour immortaliser et magnifier les gestes de nos joueurs. A plus forte raison lorsque le geste en question est un coup franc dont la trajectoire improbable laissa le gardien de but adverse sur place avant de heurter le poteau gauche. Comme une ultime humiliation portée à celui qui allait quitter les Canaris quelques jours plus tard.

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