"J'étais excité comme un gamin. Même si les douleurs à l'épaule n'avaient pas complètement disparu, je me sentais bien mieux. Malgré tout, cela ne restera pas un grand souvenir. On avait perdu 1-0, un but de Gaby Heinze, qui venait de signer à l'OM," a d'abord confié Erding pour l'Equipe.
Avant de poursuivre : "En fait, je me souviens surtout des consignes de mes coéquipiers avant de monter dans le car pour se rendre de l'hôtel au stade Vélodrome : ne t'assieds jamais près des vitres. Donc, dans le car, on était tous assis sur les sièges côté couloir. Il y avait déjà eu des caillassages de car par le passé et cela en avait choqué certains. Quand on arrive au stade, on sent tout de même qu'on n'est pas aimés là-bas. C'est à ce moment-là qu'on a l'impression de faire partie de l'histoire des Classiques, qu'on se sent vraiment un Parisien."