"J'ai senti que j'étais voulu et attendu. Tout me semble très naturel. On m'a super bien accueilli. Je suis arrivé très humblement. Le premier hymne, je repensais à mon enfance, quand mon père célébrait toutes les victoires du Sénégal et je me suis dit : 'Ah ouais, maintenant, c'est moi'", a d'abord expliqué Abdou Diallo pour le journal l'Equipe.
"Dans la tête des gens, j'étais français, point. Si on m'avait posé la question avant, j'aurais répondu : 'Oui, je suis franco-sénégalais.' Les gens ont peut-être l'impression que ça tombe du ciel", a poursuivi le joueur parisien.
"Je me sens français et sénégalais. J'ai toujours été cet Abdou-là en fait. Ce n'est pas quelque chose de bizarre. C'est naturel. C'est un maillot qui représente beaucoup pour moi. Ce n'est pas un manque d'ambition ou une crainte. J'étais dans la position idéale pour penser aux Bleus. Si demain, pendant six mois, je pète tout à Paris, forcément l'équipe de France se serait intéressée à moi", a continué Abdou Diallo.
"Ça en dérange certains que des joueurs puissent passer d'une sélection à une autre. Mais c'est comme ça, c'est notre droit, notre identité. On ne peut pas se renier. On ne veut pas se renier. Personne ne m'enlèvera ma double culture. C'est ma force", a conclu le défenseur du PSG.