Sur son blog, le journaliste a eu cette analyse : "Encore une longue et pénible soirée au Parc des Princes... Avec une équipe mixte à quatre jours du Real, le PSG est tombé sur une formation qui s'est dit : 'Tiens, comme on joue en rouge et noir, on va jouer comme la dernière équipe en rouge et noir à être venue ici, à dix derrière et en essayant de marquer en contre sur un malentendu.'"
Avant de rajouter : "Et moi, à la 93e minute, je me suis dit : 'Que les Rennais vont-ils retenir de leur soirée ?' Qu'ils ont défendu, plutôt très bien d'ailleurs. Mais qu'ils n'ont fait que ça et qu'à l'arrivée, ça fait zéro point. Alors qu'ils auraient aussi pu se dire que les Parisiens étaient dans une rotation avant le match le plus important de leur saison, qu'ils n'avaient peut-être pas tout à fait la tête à ce match et qu'ils étaient sans doute plus prenables que d'habitude."
"Mais non, ils n'ont rien fait à part un ou deux coups en contre. [...] Et puis je pensais que Pochettino avait compris après Lille que Messi était mieux dans une position plus avancée... Mais non, pas du tout. Il l'a refait jouer dans une position de meneur, tantôt à droite, tantôt à gauche, tantôt dans l'axe..."
A propos de Messi : "À son âge et avec son talent devant le but, il serait bien plus utile au PSG à jouer la carotte devant. Mais bon, je ne suis pas l'entraîneur du PSG... L'entrée de Di Maria a un peu dynamisé l'ensemble, sans qu'on puisse être sur que ce ne soit pas une coïncidence, d'ailleurs, vu son rendement."
Et de conclure : "Et puis voilà, comme toujours cette saison, Mbappé a encore sauvé Paris dans les derniers instants. Il avait déjà trouvé le poteau en première période et marqué un but refusé pour un hors d'un poil de mollet de fourmi... Bref, rien de nouveau : le PSG gagne grâce à Mbappé mais on est toujours au point mort au niveau du jeu."