Pour le JDD, Calderwood a tenu les propos suivants : "l y a peu de métiers où votre travail est observé par des millions de personnes. Ça met un peu de pression. Mais moi et mon staff, on est en mode Ligue des champions tous les jours, peu importe l'équipe. Des jeunes au pros en passant par les féminines. On prépare les terrains de la même manière. On essaie d'être les meilleurs tout le temps."
Au sujet du Championnat des pelouses remporté par Montpellier la saison dernière : "La saison dernière a été compliquée car qu'on n'avait pas pu changer la pelouse en raison du Covid. On savait que la qualité baisserait, ce n'était pas de notre ressort. Cette année, c'est probablement la meilleure pelouse qu'on ait eue parce que le contexte était favorable au début."
Au sujet des personnes employées à ses cotés : "Quand je suis arrivé, il n'y avait que moi. On a augmenté à trois, puis cinq, onze aujourd'hui. En ce moment, on est en train de recruter : on construit une nouvelle équipe pour le centre d'entraînement à Poissy. À Aston Villa, je m'occupais de 14 terrains, je vais revenir à ce standard."
Lorsqu'il regarde un match au Parc des Princes : "Je scrute tout : les mouvements de la balle, sa vitesse, son équilibre, la manière dont les joueurs réagissent... Dès l'échauffement. On prend alors la décision d'arroser plus ou moins. Je sais ce que les joueurs et le staff technique recherchent, c'est à moi de satisfaire leurs attentes."
L'impact de son travail sur les pelouses françaises : "Quand le PSG m'a recruté, les terrains n'étaient pas bons en France. Les dirigeants parisiens voulaient provoquer un changement. Il faut souvent une personne pour créer une étincelle. Les autres ont copié ou suivi nos méthodes, et on voit le progrès. Ce que j'ai fait ici, ce n'est pas juste pour le PSG, ça a eu un effet sur l'ensemble du football français."