Sans se cacher, Jérôme Rothen admet avoir fauté sur l'action qui amène le second but niçois, au point d'encaisser le poids de la défaite : "J'assume complètement la responsabilité de ce but. Cette défaite est de ma faute. Il y a des erreurs à ne pas faire, j'en ai fait une grosse ce soir et on la paie cash. Mes coéquipiers ne méritaient pas de perdre. C'est moi qui dois être pointé du doigt. Je me suis excusé auprès de mes coéquipiers. Ils le savent de toute façon. Je ne vais pas me cacher, ce n'est pas le moment. Nous sommes un groupe solidaire. Il faut reconnaître ses erreurs. Je le fais. Je suis malheureux pour mes coéquipiers."
Hormis son erreur, lourde de conséquence, le milieu parisien peste contre un autre fait de jeu, tout aussi préjudiciable : "Il y a eu cette énorme erreur d'arbitrage avec ce but entièrement valable refusé à Papus Camara. Seul l'arbitre, dans le stade, a pensé qu'il était hors jeu ! L'erreur est humaine mais on peut se poser des questions. Je pense qu'on méritait de ramener au moins un point."
Néanmoins, le gaucher ne veut pas retenir que du négatif de son déplacement à Nice, bien que cela ne pèse pas très lourd en comparaison avec la position du club au classement de Ligue 1 (18e) : "Sur le contenu, il y avait des bonnes choses. On se trouve bien dans ce 4-3-3, on ressort bien le ballon. Malheureusement, ce mieux, on ne le retrouve pas au point de vue comptable. On fait encore trop d'erreurs qui nous font mal. Là, c'est moi... Cette 18e place est inquiétante. Mais, par rapport à ce que l'on fait depuis plusieurs semaines, il y a des motifs d'espoir. La saison dernière, on ne voyait pas le bout du tunnel et on ne voyait pas comment on allait pouvoir s'en sortir. Là, il faut continuer sur ce que l'on fait en gommant ces petites erreurs."
Le contradiction d'un PSG performant à l'extérieur et médiocre à domicile mettait à terme le club au devant de complications, comme en convient le joueur parisien : "On savait que, à la première défaite à l'extérieur, vu que l'on ne gagne pas au Parc, on serait dans une situation difficile. C'est le cas. Il faut gagner au Parc, dès le week-end prochain face à Caen, pour nous soulager et être plus sereins. Là, on a toujours le couteau sous la gorge."