"Papus", comme on le surnomme, se félicite du résultat obtenu dimanche dernier sur la pelouse d'Auxerre (0-1) et espère fortement reproduire la performance à domicile, samedi, contre Toulouse : "Cela fait du bien au moral car nous étions dans une situation délicate. Il fallait repartir sur une bonne base à l'extérieur car nous savions que nous étions performants malgré notre défaite à Nice. En Bourgogne, nous avons senti une équipe solidaire qui avait envie de faire un résultat ensemble. Il faut s'inspirer de ce que nous avons montré à Auxerre pour la réception de Toulouse samedi."
Contre Toulouse, Zoumana Camara retrouvera Elie Baup et Hérita Ilunga, qu'il a côtoyés à Saint-Etienne durant plusieurs saisons. En est-il resté proche ? "Nous nous donnons de temps en temps des nouvelles par téléphone ou texto, mais je ne les ai pas eus récemment pour aborder cette rencontre. De toute façon, Elie et Hérita sont tous les deux des gagneurs et ils vont venir au Parc pour prendre les trois points. Cette saison, Toulouse n'a pas été épargné par les blessures et les absences. D'ailleurs, il leur manquera des joueurs contre nous. Cependant, cela reste une équipe compétitive et difficile à jouer."
Le défenseur central préfère rire du changement d'horaire de la rencontre, programmé à 15h au lieu de 20h, comme initialement prévu : "C'est habituellement l'heure de la sieste et je vais devoir l'annuler ! Cela va forcément changer un petit peu ma préparation par rapport à un match à 20h. J'ai déjà évolué à cet horaire il y a longtemps, en Italie. C'est uniquement une question d'habitude. Nous ne sommes pas habitués à jouer si tôt, mais le changement d'horaire est secondaire et c'est sur le match en lui-même qu'il faut se concentrer."
Très compréhensif, il admet également la grève des supporters, qui privera l'équipe d'une partie des encouragements jusqu'à la fin de l'année, même s'il tient à fixer certaines limites: "Je comprends le mécontentement de ceux qui aiment le club et qui sont derrière nous, mais il y a des limites à ne pas dépasser. Je peux comprendre qu'ils fassent grève comme contre Caen, même si cela ne nous fait pas plaisir, mais quand cela devient plus violent je ne cautionne pas. Ce n'est pas normal d'avoir recours à la violence. Je leur demande juste de continuer de nous encourager car nous avons vraiment besoin d'eux."