Le pneu crevé et les menaces reçues : "Il n'y a pas d'intox de ma part. J'ai trop entendu ça. (...) Ce jeudi matin, je pars pour le Camp des Loges, je démarre et je sens la voiture trembler. Je n'y connais rien en mécanique et je me dis que ce n'est pas grave. J'accélère un peu et, là, la voiture part sur la droite. J'ai failli me foutre en l'air dès le premier virage. Je suis sorti et j'ai vu le pneu entaillé. Un coup de couteau. J'ai appelé le concessionnaire, qui m'a dépanné et permis de me rendre à l'entraînement. Au début, je ne voulais rien dire pour ne pas mettre d'huile sur le feu par rapport à une situation déjà tendue. Mais, comme je suis arrivé en retard, il a bien fallu que je me justifie. C'est là que j'ai également dit que, la veille au matin, une lettre de menaces avait été posée sur mon pare-brise, ce que je n'avais même pas dit à ma femme à ce moment-là. J'ai alors décidé de porter plainte contre “X” pour détérioration de véhicule et menaces. Et il y a une affaire judiciaire en cours."
Auxerre - PSG : "J'ai rarement eu un match à préparer dans de telles conditions. Il y avait une appréhension par rapport à l'accueil des supporters, mais en même temps je ne devais pas trop le faire sentir au reste du groupe."
PSG - Toulouse : "J'appréhendais aussi ce match. Je me suis fait siffler sur mon premier ballon par les deux kops. J'étais évidemment déçu. Mais j'ai su rester concentré. J'ai aussi senti que les deux tribunes latérales me soutenaient."
Le classement de l'équipe : "C'est vrai, la situation est inquiétante, mais elle n'est pas irrémédiable. Aujourd'hui, on a trouvé la solution lors des matches à l'extérieur. Mais c'est largement insuffisant. Il faut la trouver au Parc. Quand je vois le nombre d'occasions qu'on se crée contre Toulouse, je me dis tout de même qu'on n'est plus très loin de la vérité. A nous d'être encore plus forts mentalement. Peut-être qu'avec la nouvelle année... Ce qui est certain, c'est que la situation sera compliquée tant que sportivement on sera à cette place, dix-huitième. La confiance du public ne reviendra qu'avec les résultats. Et qui est sur le terrain ? Nous, les joueurs. Je sais qu'on est capables de s'en sortir."
Ses performances : "Il est temps que le positif arrive. Dans ma tête, je suis bien. La confiance est là depuis l'arrivée de Paul (Le Guen) et d'Yves (Colleu). Maintenant, je dois encore être plus régulier, à l'image de toute l'équipe."
Sa situation personnelle : "Je l'ai dit, redit et répété : je n'ai pas décidé de prolonger à Paris en juin dernier pour partir cinq mois plus tard. (...) Paris ne peut pas se permettre de vivre deux saisons de merde de suite. Aujourd'hui, on est pourtant obligé de dresser un constat d'échec. Et c'est aussi le mien puisque je suis l'un des joueurs qui a disputé le plus de matches cette saison. Mais j'ai un contrat à assumer et je n'ai jamais dit que je voulais partir. Au contraire, je veux rester. (...) Je ne veux pas être un boulet. Si les supporters ou les dirigeants estiment qu'il vaut mieux que je parte, alors... Moi, en tout cas, je ne le veux pas."
Son amour du club : "Le maillot du PSG me tient à cœur. (...) Ce qui me donne le plus envie de rester, ce sont des discours à l'image de celui de Yoann Gourcuff, qui fait savoir qu'il préfère être remplaçant à Milan que titulaire au PSG. Pour moi, c'est inadmissible d'entendre ça. C'est un manque de respect pour le club. Et ça me donne envie de me battre pour remettre Paris à une bonne place dans le cœur des gens."