S'il est un joueur dans l'effectif qui n'a pas à craindre de recevoir une quelconque sanction sportive de la part de Paul Le Guen, c'est bien Jérôme Alonzo. C'est certainement la raison pour laquelle, malgré les précautions d'usage, il n'hésite pas à se faire l'avocat du joueur : "C'est toujours délicat d'évoquer une décision du coach. Tout le monde sait que je suis fan de ce qu'il peut apporter sur un terrain. Après, si la question est de savoir si Pauleta est indispensable à des moments importants de la vie du PSG, surtout au Parc... Pour moi, c'est plutôt oui ! Doit-il être là dans des matchs contre Monaco, Lyon, Bordeaux ? Oui, car c'est un compétiteur, un renard. Il est juste meilleur buteur de l'histoire du Portugal et du PSG... A priori, ça veut dire qu'il sait faire !"
Lui qui le côtoie pour ainsi dire quotidiennement, dans quelle forme le trouve-t-il ? "Au quotidien, pour trouver qu'il est cramé, il faut être de sacrée mauvaise foi ! A l'entraînement, quand on est dans son équipe, on ne perd pas souvent. J'ai rarement vu un mec aussi peu tricher à son âge. Il a envie de gagner les jeux, il tacle, il met des buts, il ne râle pas, il bosse... Je vais vous raconter une petite anecdote qui résume le sentiment du groupe. L'autre jour à l'entraînement, Pedro a marqué d'un pointu. Aussitôt, j'ai entendu un jeune de l'équipe dire à un autre : "Putain, il a toujours le geste juste !" Il y avait de l'admiration dans sa voix. Ça m'a beaucoup touché."
Dans la droite ligne des déclarations d'Alain Cayzac, la doublure de Landreau affirme ne pas avoir été choqué par la médiatisation des états d'âme du numéro 9. Au contraire. "J'ai lu ses déclarations. C'est bien, il faut que ça sorte à un moment donné. Il a fait ça de façon classe, propre, sans froisser personne. Au quotidien, il ne laisse rien transparaître. Mais c'est sur qu'il est certainement très triste."