Paul Le Guen (entraîneur du PSG) :
"Lyon est supérieur. Le score reflète assez bien la physionomie du match. A 2-2 nous n'étions pas loin de faire douter l'OL. Et nous avons eu une opportunité avec Amara, stoppé irrégulièrement par Cris qui ne prend que le carton jaune. On n'a pas lâché. On s'est bagarrés. Je suis évidemment très déçu par le résultat, mais je pense que nous avons essayé de faire face à la valeur de l'adversaire."
Alain Cayzac (président du PSG)
"Nous avons demontré aujourd'hui que l'on pouvait être performant à l'extérieur. Il nous reste huit matches au couteau. Nous allons les jouer avec détermination et envie. Nous avons montré ce soir que nous avions du talent, même si nous sommes tombés sur une équipe de Lyon supérieure. Je regrette également cette faute d'arbitrage, puisque Cris méritait le carton rouge. La révolte n'est pas nouvelle. Contre Valenciennes, c'était déjà le cas."
Jérôme Rothen (milieu de terrain du PSG) :
"Les deux premiers buts sont évitables et, même menés 1-0, nous avions la maîtrise sur le match. Nous avons fait déjouer Lyon, malheureusement nous encaissons un deuxième but qui nous fait mal. Nous avons fait preuve d'un gros mental pour revenir à 2-2. Au final, c'est frustrant de perdre 4-2. On a pourtant l'impression d'avoir fait douter cette équipe, notamment sur cette faute de Cris sur Diané, qui aurait mérité le rouge. C'est le tournant du match, car derrière on prend un contre. Il y avait la place pour prendre un point. Il nous reste maintenant deux finales à jouer : une samedi face à Lens en Coupe de la Ligue et l'autre mercredi en championnat contre Strasbourg."
Mickaël Landreau (gardien de but du PSG) :
"On sait très bien que dans notre situation nous avons besoin de points. Pour nous, le match le plus important sera donc la réception de Strasbourg dans dix jours, car en cas de victoire nous ne serions plus relégables. Ce sera un match au couteau. Ce soir, nous avons montré des choses intéressantes dans le jeu. On les a bougés, mais cela n'a pas suffi face à l'armada lyonnaise. Ils ont mis à profit leurs qualités offensives."
Alain Perrin (entraîneur de Lyon) :
"Ce match était prévisible face à une équipe de Paris qui ne veut pas mourir. Ils ne lâcheront pas sans combattre. Même à 2-0, ils ont démontré de bonnes dispositions. Ils ont été récompensés en revenant au score, mais ils ont peut-être payé en fin de match ce surcroît d'énergie."