Camara regrette bien sur le scénario de la rencontre : "On a été au niveau, c'est ça le plus dur. C'est vraiment dommage. Mais j'ai envie de retenir l'état d'esprit qui nous a habités. Pour faire la différence, il faudra s'appuyer dessus. Cela dit, quand on est revenus à 2-2, je pensais vraiment qu'on avait fait le plus dur. Mais le troisième but nous a fait mal."
Le défenseur central minimise l'incidence de la non expulsion de Cris : "C'est sur que si nous avions été dans un autre stade, il y aurait eu un carton rouge. Mais, à Gerland, il faut croire que l'arbitrage est différent. Maintenant, je ne veux surtout pas me réfugier derrière cela pour excuser la défaite."
Sur quoi s'appuyer pour la suite ? "Le mental. L'envie. Si on garde tout cela en tête, on s'en sortira. Il y a des choses positives à retenir quand même. A commencer par un constat : je ne connais pas beaucoup d'équipes qui, menées de deux buts à Lyon, réussissent à égaliser."
A présent, le PSG est relégable : "Cela faisait un moment que nous étions au bord de cette zone rouge. Cela ne change pas grand-chose à notre situation. Elle était grave. Elle l'est toujours."
L'ancien Stéphanois garde toujours espoir : "Il n'y a pas eu de mots. Juste de la déception. Mais il faut, je le répète, casser la spirale négative. Contre Lyon, il y a eu un esprit de révolte qu'on n'avait pas vu à Rennes ou à Bordeaux. Si on l'avait eu avant, nous ne serions pas si bas."
Enfin, Camara a accordé quelques mots sur la blessure de Benzema, dont il est à l'origine - il lui a involontairement marché sur la jambe en retombant : "Tout le monde sait quel joueur est Karim Benzema. J'étais embêté car je ne veux pas qu'on croie que je l'ai volontairement blessé. C'est à cela que j'ai immédiatement pensé quand je l'ai vu se tordre de douleur. On saute tous les deux sur un ballon aérien et, en retombant, je lui écrase la jambe. J'espère sincèrement qu'il reviendra vite."