Jean-Pierre Papin, l'entraîneur lensois, regrette avant tout l'erreur d'appréciation de l'arbitre sur l'action qui précède le penalty. A la suite d'un contre favorable, Demont avait expédié une frappe puissante, détournée par Mickaël Landreau : "Ce n'est pas le penalty que je conteste. Je ne sais pas s'il y a penalty ou pas. Ce que je conteste, c'est la faute d'arbitrage avant, sur la frappe de Demont touchée par Landreau, et le corner qu'il doit y avoir. S'il y a corner, il peut y avoir but. J'ai l'impression d'avoir été roulé. Pour moi, c'est du vol."
C'est à peu près la même ligne que défend Demont, entré en fin de partie : "Je pense que tout le stade a bien vu qu'il y avait corner. Derrière cette action, il y a un penalty sifflé. Je ne peux pas dire s'il y a penalty ou pas, car je suis assez loin. Si l'arbitre a pris cette décision, il faut "en avoir", être sur de soi. Ca abîme un peu le spectacle. Il a fait son choix, il a sifflé." Le joueur conteste également la validité du coup de pied de réparation, qu'il estime entaché d'irrégularité : "Sur le penalty, Mendy prend l'élan et s'arrête derrière. Au niveau du règlement, on n'a pas le droit."
Gervais Martel, le président du Racing, a également pris à partie l'arbitre de la rencontre : "Il faut vraiment être con pour siffler là. Pour siffler un penalty imaginaire juste avant la prolongation, s'il a un doute, il n'a pas le droit de faire ça ou alors il doit expulser Hilton. Ce soir, l'arbitre a été à côté de ses pompes." Eric Carrière, auteur du but nordiste, est moins amer : "Mieux vaut avoir perdu avec une certaine fierté que d'avoir perdu en étant passé au travers. C'est de bon augure avant l'opération maintien, même si ça ne veut pas dire que ce sera facile."