Composition du PSG : Edel - Diakhaby, Reuzeau, Roberge, Salvador - Partouche (Boli, 60ème), Sankharé (Barrada, 62ème), Buon, Makonda - Everton, Maurice
Joueurs non utilisés : Dauvergne, Rangoly, Ghazouani
Une première période équilibrée
Les premières minutes de la rencontre sont équilibrées et il faut attendre la huitième minute pour observer la première grosse occasion : sur un corner tiré côté gauche, un joueur nantais s'élève plus haut que tout le monde et place une tête piquée qui frôle le montant gauche des cages d'Edel. Les Parisiens réagissent et se procurent à leur tour une occasion dangereuse : suite à un cafouillage entre deux défenseurs nantais et leur gardien, Maurice récupère le ballon à l'entrée de la surface de réparation mais l'arbitre stoppe l'action en sifflant une faute imaginaire (11ème). Sous l'impulsion de Sankharé, très actif au milieu de terrain, le PSG récupère de nombreux ballons et se montre de plus en plus dangereux. A la quatorzième minute, Buon effectue une remontée de balle rapide sur le côté droit et lance Maurice le long de la ligne de touche. L'attaquant parisien bénéficie d'un contre favorable et trouve Everton plein axe qui lui remet mais son tir du pointu est dévié en corner par un défenseur adverse (14ème). Seul à trois mètres des cages nantaises, le natif d'Alfortville est à la réception du coup de pied de coin mais son tir termine directement dans les bras du gardien (15ème).
Nantes réagit par l'intermédiaire de son solide n°9 mais, lancé en profondeur à la limite du hors jeu, l'attaquant croise trop sa frappe (19ème). Sankharé est très incisif dans la récupération du ballon et il est l'auteur d'une action de grande classe à la vingt-neuvième minute : le jeune milieu de terrain effectue une roulette dans le rond central pour se défaire d'un joueur nantais, accélère plein axe puis s'enfonce dans la surface de réparation. Malheureusement, sa passe en direction de Maurice est trop profonde et le ballon file en six mètres. Le PSG pousse et se procure une énorme occasion à la trente-deuxième minute : Everton délivre une ouverture millimétrée plein axe en direction de Maurice qui s'enfonce dans la surface de réparation et décoche une puissante frappe croisée du droit mais le portier nantais détourne le cuir d'une main ferme.
A l'entrée du dernier quart d'heure, les visiteurs se créent plusieurs situations dangereuses mais leur attaquant de pointe ne profite pas d'une mauvaise sortie aérienne d'Edel et ne cadre pas se reprise de la tête (36ème). A la quarantième minute, Makonda sollicite le une-deux avec Sankharé côté gauche puis adresse un centre tendu au premier poteau que ne peut malheureusement pas reprendre Partouche. Durant les cinq dernières minutes, le PSG négocie mal deux contre-attaques et l'arbitre siffle la mi-temps sur ce score nul et vierge.
L'entrée en jeu décisive de Boli
Peu après le retour des vestiaires, les Parisiens se procurent une énorme occasion : Maurice s'enfonce dans la réparation côté gauche, fixe la défense adverse puis glisse le ballon sur sa droite en direction d'Everton. L'attaquant brésilien arrive lancé et frappe du plat du pied droit mais le portier nantais repousse la tentative parisienne (51ème). Le premier quart d'heure de la seconde période est cependant équilibré et Bertrand Reuzeau reproche à ses joueurs de ne pas assez jouer rapidement.
L'entraîneur parisien effectue ses deux premiers changements à la soixantième minute et soixante-deuxième minute : Partouche, discret jusque-là, laisse sa place à Boli, de retour de blessure, tandis que Barrada remplace Sankharé, auteur d'une solide prestation. A la soixante-troisième minute, Makonda lance Maurice en profondeur sur le côté gauche qui s'enfonce dans la surface de réparation, crochète son défenseur et décoche une frappe du droit à ras de terre. Everton se jette et est à deux doigts de tacler le ballon au fond des filets. Finalement, le portier nantais capte facilement le tir du natif d'Alfortville. Les Parisiens dominent maintenant cette rencontre notamment grâce à l'activité de Buon, beaucoup plus incisif qu'en première période. A la soixante-neuvième minute, après un bon jeu en triangle entre Barrada, Everton et Makonda, le jeune milieu de terrain tente sa chance de vingt mètres mais sa tentative n'inquiète pas le portier adverse. Diakhaby est tout proche de marquer son premier but en CFA sur une puissante frappe du gauche déclenchée à vingt-deux mètres des cages nantaises mais le tir dévié frôle le montant gauche et file en corner.
L'ouverture du score parisienne intervient à la soixante-dix-huitième minute sur une action de grande classe de Boli. Parfaitement lancé plein axe par Makonda, le jeune attaquant effectue un superbe contrôle orienté, prend de vitesse la défense nantaise et s'en va dribbler le gardien. Malgré le retour d'un défenseur et l'angle réduit, il place une frappe croisée qui termine sa course au fond des filets ! Les joueurs parisiens sont ainsi récompensés de leurs efforts. Les Nantais tentent de réagir mais la frappe du nouvel entrant n'est pas cadrée (81ème). La défense parisienne est solide à l'image de Diakhaby et Roberge, auteurs d'une nouvelle prestation solide. A la quatre-vingt-neuvième minute, le gardien nantais monte sur un corner concédé par Salvador sur le côté gauche. Le coup de pied de coin est dégagé par la défense parisienne et les Parisiens sont tout proches de doubler la mise sur la contre-attaque. Les visiteurs obtiennent une énorme occasion dans les arrêts de jeu mais le tir croisé du n°4 frôle le montant droit des cages d'Edel et file en six mètres. Très actif sur le front de l'attaque, Everton ne ménage pas ses efforts et se procure la dernière occasion du match mais sa puissante frappe du droit file juste au-dessus de la transversale. L'arbitre siffle la fin de la rencontre sur le score de un but à zéro en faveur du PSG.
Après une série de matches frustrants à domicile, l'équipe réserve du PSG s'impose enfin au Camp des Loges au terme d'une rencontre globalement dominée par les Parisiens. Au classement, les protégés de Bertrand Reuzeau, auteur d'un coaching payant, grimpent à la quatrième place et se rapprochent ainsi du podium.