Landreau (6.5) : Il capta bien deux frappes de Feindouno (19e) et Landrin (54e) mais ne peut pas grand-chose sur le but de l'ASSE, battu par Perrin après avoir repoussé un tir de Payet (45e). Mais il sera décisif par la suite grâce à un double arrêt devant Gomis (67e).
Ceará (4) : Le Brésilien semble au bout du rouleau en cette fin de saison. Ne parvenant pas à stopper Payet ou même les montées de Tiéné, il est coupable de n'être pas revenu dans son couloir sur le but stéphanois après une montée infructueuse. Mal placé sur une action en début de seconde période qui aurait pu couter le but du break pour les visiteurs. A son seul crédit, un bon retour devant Gomis dans la surface (31e).
Camara (5.5) : Il a rencontré pas mal de difficultés face à Gomis avant de souffler à mesure que la fin de match approchait et que l'attaquant stéphanois s'épuisait. Par ailleurs malgré tout, de bonnes interventions mais des relances imprécises.
Yepes (6) : Contrairement à son compère de défense, il a semblé plus à l'aise face à Gomis et remporta pas mal de duels aériens. Toujours aussi présent sur les points chauds dans la surface.
Armand (5.5) : Un match neutre pour le latéral gauche qui n'a pas connu de problèmes face à un Perrin qui a rarement débordé. En difficulté sur une action en début de seconde période, il s'est repris par la suite et est à l'origine du but égalisateur.
Bourillon (5) : On l'a peu vu au milieu où il s'est contenté du minimum. Préposé aux coups de pieds arrêtés qu'il a bien tiré dans l'ensemble, il a tenté sa chance de loin, sans réussite (9e, 24e).
Clément (7) : Il a cavalé dans tous les sens comme à son habitude et a obtenu la récompense de ses efforts sur ce tir du... droit en pleine lucarne qui signe là son deuxième but en professionnel. Une belle combativité tout au long de la rencontre sans jamais rechigner à la tâche.
Diané (5) : L'Ivoirien a alterné le bon et le moins bon. Capable de belles accélérations et de beaux gestes comme une talonnade pour Armand (35e), il a manqué pas mal de centres. Délaissant son couloir droit pour accompagner Pauleta, il a encore montré ses carences de la tête sur un coup-franc de Bourillon (52e) avant de réaliser un bel enchaînement côté gauche conclu par une frappe cadrée (62e). Remplacé par Boli (74e) qui a eu l'occasion du 2-1 dans la minute suivante mais il a complètement dévissé alors que Pauleta était en embuscade.
Chantôme (6) : Présent dans les intervalles grâce à cette position libre au milieu, il a été victime de pas mal de fautes. Il n'a pas toujours eu la lucidité nécessaire pour réussir la dernière passe mais il a souvent manqué de solutions devant lui. A son actif, un bon débordement achevé par un centre-tir bien dévié par Viviani (50e) et une remise (involontaire ?) qui a permis à Clément de marquer. Sorti sous les applaudissements, il a été remplacé par Souza (79e).
Rothen (5) : De retour de blessure, il est apparu logiquement à court de forme. Il a rarement pu influer sur le jeu parisien et a livré une prestation irrégulière. Auteur tout juste d'une belle ouverture pour Pauleta (36e). Remplacé par Luyindula (68e) qui n'a jamais pu se montrer utile au collectif.
Pauleta (5.5) : Pour son dernier match au Parc, le Portugais ne fut pas à la fête en ratant plusieurs occasions dont un coup-franc lointain dévié par Viviani du bout des doigts (10e), une tête qui passa à côté sur un centre de Chantôme (29e) et surtout un face-à-face manqué face au portier des Verts (36e) alors qu'il pensait être hors-jeu. Toujours volontaire, il a multiplié les courses, y compris sur les ailes pour apporter des solutions. A terminé submergé par l'émotion et en pleurs. Le Parc lui manquera mais c'est surtout lui qui va manquer au Parc.
Le Guen (5) : Le coach parisien a aligné sans doute les meilleurs joueurs en place étant donné la faiblesse du banc. Ses changements en cours de match ont pu paraître logiques même s'il a légèrement déséquilibré l'équipe en décalant Luyindula à gauche qui n'est pas un spécialiste du couloir.
Le Parc : Fêtant de belle manière le dernier match de Pauleta, le public parisien a encore une fois été à la hauteur. Un peu plus de 45 000 spectateurs (un record depuis la rénovation du Parc en 1998) ont participé à cette belle ambiance, même les tribunes latérales une fois n'est pas coutume.
Arbitrage sans histoires de Monsieur Coué (5) mais qui aurait pu refuser le but parisien, Armand revenant d'une position de hors-jeu.