Pour Amara Diané, les données sont aujourd'hui simples : son avenir ne se joue plus à Paris. "Je vais partir", annonce-t-il d'entrée. "J'ai des propositions d'un peu partout, j'espère juste que ça va se finaliser. J'irai là où l'on a besoin de moi. En tous cas, je n'irai pas à Marseille, ni à Monaco, même si ce club s'intéresse à moi. Dans ma situation, je me dois de concilier les aspects sportifs et financiers. Mon premier souhait est de quitter le club dans les normes. Je ne veux avoir de conflit avec personne."
L'attaquant quitte donc le club de la capitale, avec le sentiment du devoir accompli : "J'ai toujours voulu jouer à Paris, j'y ai passé deux ans. Je ne dis pas que j'ai fait de grandes saisons, mais j'ai donné le maximum. J'ai été fier de jouer au PSG. Tout ce que je demande, c'est que les supporters du PSG soient heureux. Ca ne s'est pas bien passé ces deux dernières saisons, c'est vrai. Je n'ai pas toujours été à la hauteur. En fin de saison dernière, c'était mieux."
"Personne ne décidera où je dois partir à ma place"
Ce sont en fait les conditions de son départ que le joueur déplore : "Deux fois la saison dernière, Le Guen m'a dit : «Je ne compte pas sur toi l'année prochaine». Si je suis resté, c'est uniquement parce qu'en décembre, Alain Cayzac m'a demande d'attendre la fin de la saison pour me décider. Aujourd'hui, je n'entre plus dans les plans du coach. Bien ! Mais que le club fasse concorder ses actes à ses discours. Si on ne veut plus de moi, qu'on ne demande pas des millions aux clubs intéressés pour me laisser partir." Un bruit court selon lequel un échange avec le Rennais Briand pourrait intervenir. Rumeur qui ulcère le joueur : "Je n'ai pas envie d'être grossier. Personne ne décidera pour moi où je dois partir à ma place. Mais j'ai une certitude : je n'irai pas à Rennes."
Pas amer pour un sou, l'ancien Strasbourgeois ne condamne pas l'attitude de Paul Le Guen à son égard : "Pourquoi lui en vouloir ? Il n'a pas à me remercier de ce que j'ai fait la saison dernière. Les onze buts que j'ai inscrits en championnat, je les ai mis pour le club, pour les supporters. J'avais un contrat et je l'ai respecté. Aujourd'hui, quand je marche dans la capitale, je peux regarder les supporters dans les yeux. Mais c'est vrai que je trouve dommage qu'on en arrive là."