Après plusieurs mois de blessure, Guillaume Hoarau est bel et bien de retour. Et ce, malgré un certain manque de rythme qui s'est traduit par de l'agacement durant la rencontre : "A la fin du match, j'étais cuit quand même. J'ai envie de courir et de temps en temps, je suis énervé car je n'ai pas encore le rythme sur quatre-vingt-dix minutes. J'ai donc temporisé, je suis à l'écoute de mon corps, mais je n'avais pas d'appréhension par rapport à mon genou". Son retour en forme devrait se faire progressivement selon lui : "Il me faudra trois ou quatre matches pour revenir à mon rythme".
Le fait d'avoir marqué lui permet en outre de retrouver de la confiance tout en contribuant à la victoire de l'équipe : "Avec ce petit but, la page est tournée. Ça fait du bien de jouer et par rapport à Monaco (défaite 1-0), on voulait passer ce tour. On voulait stopper ces trois défaites consécutives". Il se félicite même de son absence de rechute : "ça fait un match où je ne me suis pas blessé!".
L'attaquant parisien est également revenu sur son association pleine de promesses avec Mevlüt Erding : "On s'entend bien en dehors du terrain, on a appris à se connaître un peu. Il marque deux buts, je marque un but, c'est une parfaite association. On n'a pas besoin de beaucoup communiquer ! Moi j'essaie de prendre le relais de ce qu'il a fait avec Peguy (Luyindula)".
Après avoir éliminé Evian avec sérieux en Coupe de France, les Parisiens s'apprêtent à disputer une série de matches contre des adversaires d'un tout autre calibre, à commencer par Lyon dès dimanche. Conscient de la qualité des futures opposions, le Réunionnais met néanmoins en avant les différentes options offensives dont dispose à présent le PSG : "Ce ne sera pas le même match. On a une semaine pour bien se préparer. On a une fin de mois de janvier et un début février janvier costauds, il y a Marseille mais on va retrouver Stéphane (Sessegnon), il y a Peguy aussi, ça donne des possibilités".
La saison de l'ancien Havrais apparaît donc réellement lancée, et le choc de dimanche prochain à Gerland pourrait constituer le moment idéal pour démontrer que cette mauvaise passe personnelle est définitivement terminée : "Je me sens bien, je ne pouvais pas rêver mieux, j'ai hâte d'y être".