Paris sans le sou
La crainte de tous les supporters parisiens semble être en train de se réaliser. En effet, au cours d'une réunion dédiée au recrutement, le président du PSG a fait savoir qu'il ne disposerait que de 2 millions d'euros pour le mercato estival, l'actionnaire majoritaire n'étant pas disposé à investir vu qu'il devra combler la dette de fin d'exercice.
Deux éléments peuvent, malgré tout, constituer des motifs d'espoir. Premièrement, la venue d'un nouvel actionnaire avant la fin de l'année serait la solution idéale, mais Colony Capital réclame trop pour céder ses parts. Ensuite, c'est du côté du classement du club en fin de saison qu'il faut regarder, car si Paris se qualifie en Ligue des Champions, la donne sera sensiblement différente.
Vendre pour acheter
Pour l'heure, l'équipe de la capitale occupe la quatrième place, seulement qualificative pour l'Europa League, et devra doubler Lyon pour atteindre son objectif. Si tel n'était pas le cas, la direction du club a déjà choisi sa façon de procéder. Il s'agira de vendre certains éléments à forte valeur ajoutée, histoire de remplir des caisses dont on voit le fond depuis longtemps.
Dans cette optique, c'est Mamadou Sakho qui retient l'attention. Après avoir prolongé jusqu'en 2014, le défenseur central a fait l'objet d'une offre de 15 millions d'euros de la part d'Arsenal. Le PSG devrait la refuser et tenter de faire jouer l'intérêt d'autres grands clubs européens (Barcelone, Inter, Bayern Munich) pour faire monter les enchères.
Encore bien coté (7-8 millions) malgré sa mauvaise saison, Mevlüt Erding pourrait, lui aussi, faire les frais de la politique des Américains. Son nom revient régulièrement du côté de Rennes, notamment, alors que celui de Hoarau peut être entendu dans les coulisses de l'AS Roma.
En se séparant de tels joueurs, Paris aurait alors de quoi acheter cinq nouveaux éléments, ce que réclame Kombouaré. Mais, bien loin de ce qui était annoncé cette saison dans la presse (Diarra, Payet, Ospina), le PSG pourrait terminer avec des emplettes de moindre envergure (Douchez, Bisevac, Hamouma), profitant de l'occasion pour économiser sur les salaires. Bref, Colony Capital profite de la période actuelle dans le monde des affaires pour dresser un plan d'austérité dans la gestion des comptes parisiens.