L'argentin se dit ravi du début ce saison avant d'ajouter : "Le PSG marche bien et on est sur la bonne voie, il faut maintenir ce cap. Sur le plan personnel, tout va bien. J'ai marqué quelques buts et l'équipe joue bien, c'est le plus important."
Pourtant ses récentes performances étaient loin d'être rassurantes, notamment à Bordeaux, chose dont il est conscient en concédant que "Oui. Ça a été compliqué." Avant de nous en dire un peu plus sur son état de forme actuel : "Il y a eu mon arrivée et tout ce qui s'est passé autour qui m'ont éprouvé. Mais je suis tranquille, j'ai dix jours maintenant pour penser à la sélection argentine, me changer les idées et me remettre d'aplomb quand je reviens. La vérité, c'est que dans mes clubs précédents, je n'étais pas habitué à jouer tous les trois jours."
Après nous avoir mis des étoiles dans les yeux lors de ses premiers matches, il nous apprend qu'il a enfin mis pied à terre à Paris, situation plus propice à la récupération : "Je viens de vivre un peu plus de deux mois à l'hôtel, c'est fatigant. Mais on (Ndlr : avec sa compagne Chiara) a enfin trouvé une maison et on emménagera à mon retour de sélection. La maison est déjà prête, on sera plus tranquilles là-bas. J'aurai plus de temps pour me reposer et profiter de ma famille. A l'hôtel, ce n'est pas possible."
Pastore nous assure ensuite vouloir apprendre le français, la communication étant actuellement assurée plutôt en italien ou en espagnol, avant de glisser quelques mots au sujet de David Beckham : "On le connaît tous. C'est un joueur évidemment très important sur le plan de l'image et du palmarès. Si on la chance de l'avoir comme coéquipier, ce sera quelque chose de grand. Chacun peut apprendre beaucoup à ses côtés. Il va énormément nous aider."
Enfin l'Argentin nous livre le secret, tout simple, de sa sérénité : "Je ne lis pas beaucoup les journaux. Donc je ne sais pas trop ce qui se dit sur moi. Les critiques ne m'affectent pas, elles font partie du jeu. Quand je joue bien, on parle de moi en bien, et quand je joue mal, c'est l'inverse. Il faut savoir prendre du recul et ne pas trop y prêter attention. Ça permet de garder la tête froide dans les moments difficiles."
El Flaco, assez discret jusqu'ici, s'est donc montré très accessible et très simple en répondant à ces questions alors qu'il arpentait tranquillement les allées du parc d'attraction. Nul doute que ce bon état d'esprit, qu'on lui connaissait déjà, lui permettra de retrouver son niveau et d'être décisif autant sur le terrain que dans le vestiaire.
