Pour expliquer la relative baisse régime du meneur de jeu parisien, plusieurs phénomènes sont avancés. Pour Maurizio Zamparini, président de Palerme, la cause reste peut-être une certaine jalousie de ses partenaires offensifs : "Parfois, ses coéquipiers ne lui passaient pas le ballon. Il se démarquait, mais la balle n'arrivait pas toujours. Peut-être que certains joueurs éprouvent de la jalousie envers lui," indique t-il, en précisant qu'il avait déjà eu ce problème à Palerme. Une déclaration sans doute un peu attendue qui contribuera à alimenter les critiques autour de la rivalité du trident offensif Nenê-Pastore-Ménez.
Par ailleurs, Danielo Rossi, qui a entraîné Pastore en Italie parle lui d'un joueur paresseux à ses débuts, notamment "lorsque son équipe n'a pas le ballon". Les plus acides d'entre nous remarqueront peut-être que ce type de problème est toujours actuel.
Enfin, Walter Zenga, lui aussi entraîneur de l'Argentin en Italie préfère mettre l'accent sur les quelques difficultés d'ordre pratique dues à une arrivée tardive dans le club de la capitale : "Il n'avait quasiment pas eu de vacances puis il avait vécu deux mois à l'hôtel avant de trouver une maison. C'était normal qu'il rencontre des problèmes."