Composition du PSG : Pons – Lepailleur, Delannoy (cap), Debonne, Boulleau – Bussaglia, Pizzala – Thomas (Coton-Pélagie, 55e), Long (Poulain, 85e), Dali (Conforti, 68e) – Masar.
Comme face à Juvisy le week-end dernier (1-0), le PSG ne s'est pas facilité la tâche en encaissant un but dès les premières minutes de jeu. Après s'être déjouée de Debonne, la redoutable Bajramaj a ouvert le score pour les visiteuses (0-1, 2e). Hésitante, la défense parisienne a subi, pendant un long quart d'heure, les offensives des joueuses semi-professionnelles, véloces et puissantes. Paris serrait les dents et Pons était sauvée par la barre transversale sur une tête de Garefrekes juste avant la pause.
Mais les Parisiennes n'abdiquaient pas. Surtout pas devant leur public. Le sursaut d'orgueil venait de Dali, très active dans son couloir droit, qui a mis en difficulté la gardienne et capitaine Angerer sur deux frappes lourdes. En fin de première période, Long a profité d'une excellente remise de la tête de sa compatriote Masar pour fusiller Angerer (1-1, 45e). Premier but et première passe décisive pour les deux Américaines, arrivées le mois dernier en France.
Long, dans un grand soir
En deuxième mi-temps, les vice-championnes de France commettaient moins d'erreurs techniques et amenaient plus facilement le danger devant la surface allemande, par l'intermédiaire de Dali et Long notamment. Sereines et appliquées, les Franciliennes laissaient moins d'espaces aux attaquantes adverses. Puis sur un magnifique centre de Boulleau venu de la gauche, Long a inscrit de la tête sa deuxième réalisation de la soirée pour donner l'avantage au PSG (2-1, 75e). Les joueuses parisiennes croyaient pouvoir remonter le handicap de 3 buts (2-4 sur les deux matches) et ne baissaient pas le rythme tandis que les Allemandes couraient après le ballon. Trop tard, les carottes étaient déjà cuites...
Ce court succès est, en effet, insuffisant pour se qualifier. Les Parisiennes, qui ont enfin marqué, retrouvent néanmoins le sourire après une série de trois rencontres sans victoire et sans le moindre but inscrit (contre Lyon, Francfort et Juvisy). Elles peuvent remercier les deux recrues américaines, désormais adaptées au jeu européen, qui est plus lent que le soccer. Moins expérimentées que les Francfortoises, les amateures du PSG quittent la Ligue des Champions la tête haute.
