Le candidature de Nasser Al-Khelaïfi pour un siège au conseil d'administration de la Ligue a finalement été acceptée ce mardi. Pourtant, le président parisien n'avait pas fourni à temps son extrait de casier judiciaire, remplaçant ce dernier par un autre document émanant du Qatar mais n'ayant à priori aucune validité. Mais pour Etienne Moatti, la version de la LFP, qui a déclaré avoir validé ce document, est finalement un bon moyen d'éviter de se passer de l'un des présidents les plus influents de Ligue 1 : "Des statuts ? Quels statuts ? Mardi, le conseil d'administration de la LFP a validé ''à l'unanimité'' la candidature de Nasser al-Khelaïfi, qui souhaite rester au CA pour les quatre ans qui viennent. Pourtant, le tout-puissant président du PSG n'a pas fourni à temps son extrait de casier judiciaire B 3, nécessaire pour être éligible. Il a transmis un document qatarien du même ordre avant le 19 septembre, la date limite fixée par la Ligue, mais pas celui spécifié par les statuts de l'institution. Il était donc a priori impossible de lui ouvrir la porte de l'élection de ce matin. Mais comme il était tout aussi compliqué d'expliquer au président parisien que ce simple détail administratif allait l'exclure du ''gouvernement'' du football français, on a décidé de ne pas être trop regardant. Au risque de s'exposer à un recours juridique," a-t-il écrit dans le quotidien sportif.