PSG – Lyon : 1-1 (tirs aux buts : 6-7). Buteurs : Elber, 55ème pour Lyon, Fiorèse, 71ème pour Paris ; Stade de la Bocca à Cannes.
PSG : Alonzo – Mendy, Pierre-Fanfan, Yepes, Armand – Fiorèse (Bénachour, 90ème), Cissé, Ateba, Rothen – Ljuboja (Touré, 79ème), Reinaldo (Pauleta, 64ème). Entraîneur : Vahid Halilhodzic.
Lyon : Coupet – Réveillère, Cacapa, Abidal, Berthod – Govou (Balmont, 78ème), Essien, Juninho, Malouda – Frau (Bergougnoux, 73ème), Elber (Viale, 67ème). Entraîneur : Paul Le Guen.
Lyon domine la première période en se procurant pas mal d'occasions face à des parisiens encore en rodage. Mis à part sur une bourde de Coupet bien secondé par Abidal sur sa ligne à la 15ème minute qui laisse filer entre ses jambes un centre de Rothen, Lyon n'a été que très rarement inquiété et Paris s'en tire bien à la mi-temps avec un score nul et vierge...
Au retour des vestiaires, le match s'anime quelque peu. Les hommes de Paul Le Guen se montrent plus incisifs et sur un centre de Malouda, Elber profite de la mésentente de la charnière centrale défensive pour tromper Alonzo (0-1, 55ème).
Les parisiens vont mettre du temps à se remettre de ce but et l'entrée de Pauleta va permettre à toute l'équipe de trouver des solutions supplémentaires. Intéressant dans la surface, « l'aîgle des açores » peut se muer en passeur comme sur ce mouvement initié par Ljuboja qui sert parfaitement Pauleta dans le dos de la défense lyonnaise, le portugais sert sur un plateau Fiorèse qui n'a plus qu'a pousser le ballon au fond des filets de Coupet. (1-1, 71ème). Un mois avant l'erreur de sa carrière et son départ vers l'OM, Fabrice Fiorèse demeurait l'un des parisiens les plus actifs et l'un des plus importants dans le dispositif de Halilhodzic et a même parlé après ce match de « solidarité » dans l'équipe parisienne avant de comparer ensuite le PSG à une prison...
Ce but va donner confiance aux parisiens qui domineront la fin de partie mais sans réussite, la séance des tirs aux buts pointe le bout de son nez, la prolongation ayant été retirée pour des raisons physiques, le trophée des Champions ayant lieu trop tôt dans la saison...
A ce jeu des tirs aux buts, les deux équipes vont se montrer assez adroites et il faudra attendre l'échec du 14ème tireur en la personne de « Speedy » Touré pour départager les deux formations et offrir le trophée pour la 3ème fois consécutive à l'Olympique Lyonnais...
L'OL en remportera un 4ème par la suite, à charge aux parisiens de stopper la série et de remporter un 3ème trophée des Champions après ceux obtenus en 1995 et 1998...