11/23 : le PSG a disputé 11 demi-finales sur 23 possibles en Coupe de la Ligue, soit une présence sur 2. C'est dire si le club de la capitale est un spécialiste de la compétition, dont il est le recordman de titres (7). Sur ces 11 demi-finales, le PSG en a remporté 8, dont quatre consécutives. Retour sur certaines de ces rencontres.
En comptant le déplacement à Rennes de cette année, le PSG s'est autant déplacé qu'il n'a reçu ses adversaires dans ces demi-finales (6 fois). Avec donc pas mal de victoires. En 2000, le PSG s'était notamment imposé dans un match spectaculaire face à Bastia (4-2), mais s'était ensuite incliné en finale face à Gueugnon, seul accroc à ce stade en Coupe de la Ligue.
Plus récemment, en 2008, alors que Paris était en lutte pour le maintien, le succès face à Auxerre en demie (3-2) a fait du bien, malgré une énième boulette de Landreau. En 2014, on se souvient, à Nantes, du lob magnifique d'Ibrahimovic à la suite d'une mauvaise relance du gardien Riou, déjà portier de l'AJA en 2008 (1-2). Puis l'an dernier, à Bordeaux, entre le coup franc splendide de Di Maria et la frappe puissante sous la barre de Cavani, les Parisiens avaient régalé (1-4).
PSG-Auxerre (2008) :
Le lob magnifique d'Ibrahimovic à Nantes (2014) (Cliquez sur ‘Visionner sur Youtube') :
La demie à Bordeaux (2017) :
Les deux défaites face à Bordeaux au Parc, en 2002 et 2009, resteront dans les mémoires pour avoir été dures à digérer. En 2002, c'est un véritable hold-up bordelais avec un penalty discutable pour une faute de Déhu sur Dugarry qui a permis à Pauleta d'être le héros des Girondins (0-1). S'en suivra une colère mémorable de Luis Fernandez, expulsé par Monsieur Vessière qu'il retrouvera dans le parking après la rencontre. Ambiance...
En 2009, le PSG s'était lourdement incliné face au futur champion de France bordelais (0-3). Une défaite amère qui aura vu Kezman rater notamment une grosse occasion provoquant les sifflets du Parc. Il avait alors manifesté son mécontentement en jetant son maillot avant son remplacement. Sanctionné, le Serbe s'était excusé publiquement et a de nouveau porté les couleurs parisiennes avant un départ anonyme un an et demi plus tard (voir tout ci-dessous).