En effet, dimanche sur France 2, Alain Cayzac a avoué qu'il fallait faire preuve de plus de prudence lors de la vente des billets, ceux-ci ne devant pas être détenus par des supporters à caractère violent : "On va limiter les risques, travailler notamment sur les contrôles d'accès au stade." Cette mesure, dont on ne sait pas encore en quoi elle consistera réellement, sera effective dès les prochains matchs du PSG au Parc (contre le Pana en Coupe UEFA le 13 décembre et contre Nice en Ligue 1 le 16 décembre).
Quant à Frédéric Thiriez, il a proposé de mettre en place une "interdiction administrative à titre préventif" pour ces individus, une fois identifiés : ceux-ci se retrouveraient alors contraints de rester dans un commissariat pendant toute la durée du match.
Des mesures doivent en effet être adoptées rapidement, un match ne pouvant être reporté indéfiniment. Ainsi, l'UEFA a affirmé que le match PSG-Panathinaïkos aura bien lieu le 13 décembre, mais si toutes les garanties de sécurité ne peuvent être remplies, d'autres pistes seront explorées, un match à huis clos n'étant pas à écarter : "Un report du match n'est pas possible car il y a un tirage au sort prévu pour la suite de la compétition le 15 décembre. Nous ne mettrons pas la vie des gens en danger. Nous écouterons toutes les autres propositions qui existent : match à huis-clos, renforcement des forces de police."