Pour le Parisien, Fabre a déclaré : "Le rythme est la vraie question qui se pose en vue du Final 8 de Ligue des Champions. Parce que d'habitude, quand on arrive en mars, les grosses écuries trouvent leur rythme et c'est le moment où elles sont les meilleures. Le Final 8 c'est moins de deux semaines, vous vous rendez compte ?"
Fabre a poursuivi : "C'est encore plus compliqué à gérer qu'une Coupe du monde où, quand tu es un favori, tu as un mois pour arriver à ton pic de forme. Là, les mecs devront être tout de suite au taquet. Ça ressemble presque au Final four en handball. C‘est une espèce de compétition hybride où tu dois être tout de suite dans le vif du sujet."
Avant de rajouter : "Quatre mois sans compétition ? Ce n'est jamais arrivé pour ces mecs-là. Depuis qu'ils sont gamins, ils ont fait des compétitions tout le temps. On n'est donc pas sur des problématiques de fraîcheur ou d'absence de fraîcheur. Mais il s'agit de retrouver le gout, la sensation de la compétition."
Fabre a conclu de manière positive : "Huit semaines pour travailler, c'est quand même pas mal. C'est un luxe que tu as rarement pour préparer une équipe à aller faire une phase finale de quelque chose. C'est une vraie opportunité, qui se présente très rarement, pour optimiser les choses, aussi bien avec certains joueurs que sur le plan collectif."