Pour le Parisien, Djorkaeff a ainsi déclaré : "Cela fait cinq saisons que le PSG aurait du être dans le dernier carré. Mais avant, le PSG n'était plus aussi compétitif qu'il l'avait été dans les années 1990. Après savoir si c'est l'année ou jamais c'est difficile à dire. J'imagine que Leipzig, le Bayern et Lyon se disent la même chose."
Avant de rajouter : "Comment expliquer ce beau parcours ? On sent que la chape de plomb des 8es et des quarts de finale a sauté. Celle qu'on sentait à partir du mois de janvier car le PSG allait disputer le début de la phase à élimination directe. Quand les rues de la capitale devenaient irrespirables... On le sentait avant Dortmund, il y avait une tension incroyable."
Djorkaeff a poursuivi : "Peut-être même que le fait de jouer le match retour à huis clos a permis aux joueurs de se libérer de cette pression après un match en Allemagne pas terrible. Mais à ce stade de la compétition, on ne peut plus se reposer sur ce qu'on a fait auparavant. Il faut se jeter à corps perdu dans les rencontres."
Avant de conclure : "Le plus dur commence pour le PSG. Les 8es et les quarts sont toujours compliqués mais le risque de perdre en demi-finale, si près du but, c'est très difficile. La pression est énorme, les enjeux colossaux. Le dernier carré c'est extraordinaire, c'est le concentré d'une vie de footballeur sur deux matchs."