Arrivé sous les acclamations des supporters stambouliotes, Cissé a été impressionné par l'accueil reçu en Turquie le week-end dernier : "Il y avait 2 000 supporters pour m'attendre, ils étaient 10 000 pour Roberto Carlos. J'ai été escorté par le service d'ordre jusqu'à la sortie. L'accueil a été très chaleureux, ça fait même peur."
Concernant la ville d'Istanbul, Cissé a pris conseil auprès de son ancien coéquipier Nicolas Anelka : "J'avais des a priori. La ville est top, le seul hic c'est le trafic. Les installations du club sont extraordinaires. C'est le grand luxe. Tout est fait pour les joueurs comme me l'a dit Nicolas Anelka. Le club me veut pour consolider son secteur défensif."
Parti très vite en Turquie, le natif de Pau n'en oublie pas son ancien club du Paris Saint-Germain et promet de revenir : "Je reviendrai, ce n'est pas un au revoir. Je vais envoyer un fax au groupe. Je n'ai pas de regrets. Le transfert s'est décidé tellement vite, il fallait faire un choix. Ça m'a enlevé un poids que le club ne me retienne pas ; on m'a dit : "si tu restes tant mieux. Si tu pars, tout le monde est content..." Je n'ai pas ressenti de la part de tout le monde au club l'envie de me garder."
Il souligne par ailleurs le sacrifice qu'il a du faire lorsqu'il a changé de poste la saison dernière, et ressent finalement avoir perdu du temps à Paris : "Les dernières saisons n'ont pas été extraordinaires. Pour l'instant, il n'y avait pas de visibilité, c'est flou. J'ai joué le jeu en acceptant la saison passée d'évoluer à différents postes. J'ai collé corps et âme aux ambitions du club. J'avais pas mal d'interrogations. J'ai eu aussi envie de changer d'air après une saison difficile. Je kiffe le PSG, mais j'aurais peut-être du en partir plus tôt."
