Première et unique recrue parisienne jusqu'à ce jour, Didier Digard aurait pu aller ailleurs, à Monaco par exemple, mais la présence de Paul Le Guen et la détermination des dirigeants parisiens l'ont convaincu qu'il faisait le bon choix : "Les dirigeants ont beaucoup insisté pour que je vienne. Et puis, Paul Le Guen a également joué un rôle très important dans ma venue. Son discours m'a beaucoup plu. Quand un aussi bon entraîneur fait appel à toi, tu y vas sans te poser de questions".
Il admet du reste ne pas savoir à quel poste le coach parisien compte l'utiliser mais pour lui l'essentiel semble être ailleurs : "Je me mets où on me dit de me mettre. J'ai la chance d'être dans un grand club, c'est déjà bien. (...) Pour l'instant, le coach m'utilise beaucoup en défense. S'il estime que c'est à ce poste-là que j'apporte le plus de choses à l'équipe, ça me convient tout à fait ". Il concède néanmoins avoir sa préférence quant à sa position sur le terrain : "Je me sens plus à l'aise quand je joue milieu défensif". Cette polyvalence pourrait en tout cas permettre à l'international Espoirs de jouer davantage même s'il ne craint pas la concurrence, pour lui c'est "une bonne chose" et "ça aide à avancer".
L'intégration du jeune milieu semble bien se passer : "Dès le début, j'ai été très bien accueilli. Les choses se sont faites petit à petit et aujourd'hui, je me sens très bien ici". Didier Digard a également déjà pu constater la spécificité de l'environnement parisien : "C'est vraiment différent de ce que j'ai connu au Havre. L'engouement que suscite le Paris-SG est exceptionnel. Il y a tout le temps du monde à nos entraînements. C'est très positif".
Quant à ses ambitions, elles restent modestes, individuellement en tout cas. Il veut "jouer le plus possible" mais espère plus à long terme : "Pour l'instant, je bosse, mais, dès que l'occasion se présentera, je veux m'imposer ici. Je veux grandir avec le Paris-SG et l'aider à retrouver les sommets". Au niveau du club justement, il estime que l'équipe "se doit de montrer un autre visage" et espère naturellement "faire mieux que l'an dernier" voire pourquoi pas "embêter les équipes qui jouent les premiers rôles".
Les matches amicaux disputés jusqu'à maintenant laissent à penser que ces objectifs sont réalisables. D'ailleurs, l'ancien Havrais tire un "bilan très positif au point de vue collectif" de ces rencontres puisqu'elles permettent "de trouver des automatismes et de la confiance". Il reste néanmoins lucide sur l'importance à donner à ces victoires : "Pour le moment, on a joué contre des équipes qui évoluent à un niveau inférieur au nôtre". L'essentiel étant pour lui de rester sur la "bonne dynamique, entamée depuis la fin de saison dernière".