C'est une sorte de sens du devoir qu'invoque le milieu défensif pour caractériser l'état d'esprit qui anime actuellement les troupes parisiennes : "A force de répéter que la victoire était obligatoire chez nous, ça fait du bien de passer des mots aux actes. Maintenant, on ne va pas faire les malins pour avoir gagné chez nous au bout de onze matchs. Il serait indécent de dire que nous sommes heureux."
Alors que le PSG se bat actuellement pour retrouver un visage acceptable en championnat, le voilà à deux matchs d'une finale en Coupe de la Ligue. Un paradoxe qui surprend Jérémy Clément : "C'est une épreuve bizarre. Après deux victoires, on est déjà en quarts. Ça va vraiment vite. Voilà une opportunité de parler de l'Europe. Ça va nous changer ; d'ordinaire, on évoque le maintien. Cette épreuve a moins de saveur que la Coupe de France, mais ça reste un trophée à gagner, même si ce n'est pas celui qu'on rêve de soulever en premier quand on est jeune. Mais le PSG n'est pas en situation de faire la fine bouche. Ce serait prétentieux de penser déjà à une éventuelle finale au Stade de France. Je ne songe qu'à Valenciennes. Cette équipe joue actuellement en pleine confiance."
Valenciennes, qui évoque forcément quelque chose à l'ancien Lyonnais : "C'est vrai que c'est mon premier match avec le PSG (NDLR : 1-0 en Coupe de France, le 30 janvier 2007). Ce jour-là, je m'étais blessé à la voute plantaire et j'avais manqué un mois de compétition. Un an plus tard, j'ai vécu pas mal de choses. Cela va très vite en foot."
A propos de blessure, faut-il craindre qu'elles surviennent ces jours-ci, alors que le PSG va devoir disputer cinq rencontres en seulement dix-huit jours ? "On n'a pas de Coupe d'Europe cette année, alors ce n'est pas un problème. Et je préfère jouer tous les trois jours que de gamberger entre les rencontres. Passer d'un match à l'autre sans souffler, j'aime ça."