Bien que la saison ne soit pas encore achevée, le contraste en 2007-2008 est saisissant. Aux portes de la relégation en Ligue 1 avec un bilan comptable médiocre (7 victoires, 10 nuls, 9 défaites, 24 buts inscrits, 24 encaissés), le PSG vient d'atteindre la dernière marche de la Coupe de la Ligue où il s'est littéralement baladé (4 victoires, 12 buts inscrits, 2 encaissés). Comment expliquer un tel décalage ?
Pour Christine le Scanff, psychologue du sport interrogée aujourd'hui par "Le Parisien", cette différence tient essentiellement au passif des joueurs dans ces deux compétitions et à la dynamique, positive ou négative, qui en résulte : "La pression des Parisiens est essentiellement concentrée sur le championnat où leur situation est très compliquée et où ils ne parviennent pas à trouver de solutions pour s'en sortir. Ils jouent donc la peur au ventre. Avec la coupe, les Parisiens s'autorisent au contraire à se faire plaisir. Il y a un côté plus ludique pour les compétiteurs qu'ils sont : soit on perd, soit on gagne. Alors autant s'amuser et se donner à fond. Dans leur tête, la Coupe de la Ligue est associée à du positif. Grâce à elle, ils ont retrouvé l'estime d'eux-mêmes. Ils s'y sentent donc à l'aise."