Sur la Chaine L'Equipe, Salomon s'est montré quelque peu fataliste : "Chaque entraîneur du Paris-Saint-Germain arrive en fait à cet état là : un état de fatigue. Galtier est le seul en première ligne Il est le seul en deuxième ligne. Il y a ensuite Presnel Kimpembe qui vient faire le travail avec Kilyan Mbappé et Marquinhos et après il n'y a plus personne."
Salomon a poursuivi : "Il n'y a personne devant. Il n'y a pas de directeur sportif qui vient en première ligne en disant 'Stop, on arrête !'. Je sens que Galtier est nerveux, à fleur de peau. Il disait récemment 'Je me suis mis de l'anti-cerne' avec un trait d'humour, mais il y a une part de vrai."
Au sujet de l'enchainement des défaites : "Je me rappelle également lorsqu'il a dit après la défaite à Lens 'je viens de me rendre compte ce que cela faisait comme pression de perdre au PSG et je n'ai pas du tout aimé'. Imaginez-vous on est à trois défaites consécutives... Il voit bien que cela part un petit peu dans tous les sens. Sans dire que la maison brule mais que ça chauffe très fort."
Salomon a ensuite évoqué les critiques autour du mercato du PSG : "Cette équipe-là, sur la première partie de saison, elle a tourné, elle a fait les efforts. Peut-être que cela cachait quelques carences des remplaçants, mais, pardon, entre Draxler et Vitinha, j'ai une préférence pour Vitinha. Entre Herrera et Fabian Ruiz, je choisis Fabian Ruiz."
"Fabian Ruiz, je suis persuadé qu'il apportera quelque chose. Ensuite, il y a un doute sur le profil d'Ekitike. Peut-être que la marche est trop haute pour lui. Mais je trouve que c'est vraiment de fausses excuses (de critiquer les recrues) de la part des cadres qui feraient mieux de se regarder dans le miroir lorsqu'ils jouent."