Pour Alonzo, Paris représente pas mal de choses : "Paris, c'est la plus belle ville du monde mais ce n'est pas chez moi. Le Parc, c'est chez moi. Le Parc, c'est sept ans de ma vie, presque la moitié de ma carrière, alors ce retour c'est beaucoup plus que du sport."
Le natif de Menton est très imaginatif quand on lui demande de décrire son amour pour le club parisien : "Des fois on tombe amoureux d'une femme qui n'est pas belle, qui est un peu chiante mais on l'aime plus que tout. Pour moi, Paris c'est un peu ça".
Si son départ a été plutôt houleux, le gardien semble prendre du recul par rapport à tout ça : "Je n'ai aucune rancoeur, je n'en veux à personne. Le Guen ou pas Le Guen, ceux qui m'ont fait du mal, on s'en fout. Les gens à qui je ne vais pas serrer la main, ça n'a pas d'importance. Ce que je veux vivre, c'est l'émotion qui va se dégager de ces heures-là", a-t-il assuré.
Il a donc décidé d'aller à Nantes, remonté en Ligue 1 cette saison mais qui a complètement raté son début de saison : "Un vrai challenge m'était proposé ici. J'ai perdu deux mois peut-être en voulant trop en faire. Je suis parti pied au plancher et ça a cassé. (...) On commence le championnat aujourd'hui avec un nouvel entraîneur qui commencer à poser sa griffe. A nous de l'aider, à lui de nous aider. Si on arrive à faire un bout de chemin l'un vers l'autre, il n'y a aucune raison que le FC Nantes soit en danger cette saison".
Le recrutement parisien a été clinquant cette saison et Alonzo sait que Paris est favori dimanche même s'il ne part pas vaincu : "Paris n'est jamais aussi bon que quand il avance caché. Charles Villeneuve a été beaucoup décrié mais il fait du bon boulot. Paris doit finir dans les quatre premiers sinon ce ne serait pas normal. Giuly, Makelele, Kezman, Sessegnon, c'est du bon, c'est du lourd. (...) Paris est archi-favori mais on a un nouvel entraîneur, la motivation est décuplée quand on arrive au Parc. Ne mettez pas trop vite une pièce sur Paris."
