Robin Leproux a reconnu que la situation du PSG était préoccupante pour la direction du club comme pour les joueurs. Il y est allé de son analyse sur le match d'hier soir contre Lyon. "On développe du jeu, on domine Lyon, on a plusieurs occasions pour passer à 2-0 et une fois de plus, on donne à l'adversaire la possibilité de revenir dans le match. Après on recule, on panique et on perd ce match. C'est ce que l'on vit depuis le début de la saison", a expliqué l'inexpérimenté président parisien. Pour se sortir de ce faux pas, l'ancien président de RTL a ressorti la vieille rengaine où toute rencontre restante est un "match de coupe qu'il faut gagner".
Le fameux problème mental
Le manque de force mentale qui avait été évoqué par Antoine Kombouaré, Claude Makelele et Stéphane Sessegnon semble l'explication la plus plausible de la mauvaise passe parisienne. "On se met trop de pression, on gamberge et on calcule trop. On dit aux joueurs: "Ne doutez pas parce que vous avez montré que vous étiez capable de produire un football efficace". En contrepartie, pas de contre-performance, pas d'inattention, pas de cadeau. Cela ne peut plus être acceptable au Paris Saint-Germain. On resserre les boulons." Vu les dernières prestations du PSG, on peut penser que ce discours ne sera pas suffisant pour relancer la machine.