"Stéphane Sessegnon dit souvent : "Même si le "Lyon" est blessé, il ne faut pas l'appeler le chat". J'ai eu l'occasion de jeter un oeil sur leur match à Schalke, et il y a des enseignements à tirer, c'est sur. Ils vont vouloir redresser la barre et on s'attend à un match engagé. Aulas nous donne favoris ? Aulas, c'est un mythe, je ne veux pas m'attaquer à lui (sourire). Je ne veux pas m'aventurer sur ce terrain-là, il fait monter la sauce avant le match, c'est pour lancer le combat psychologique. On est sur de notre force. Depuis notre victoire en Coupe de la Ligue chez eux, ils savent que cette année, il faut compter sur nous", a ainsi déclaré l'attaquant parisien dont les propos ont été retransmis par L'Equipe.fr.
Et face à Lyon, il retrouvera son partenaire en Equipe de France, Hugo Lloris, qui lui réussit particulièrement peu : "Hugo m'a souvent donné du fil à retordre. A tel point que j'ai du attendre une opposition à Clairefontaine avec les Bleus pour lui marquer enfin un but. Il doit me rester des DVD à visionner de nos faces à faces, il faut que je rectifie de deux-trois centimètres sur mes tirs, je pense. Hugo fait gagner beaucoup de points à Lyon ! Dimanche, je sais qu'il sera présent".
Mais quelles que soient les qualités de Lyon, Paris dispose également de nombreux points forts capables de déstabiliser le septuple champion de France : "Tous les regards sont tournés vers nous chaque week-end. Ça fait du bien de voir un PSG serein. Le groupe vit bien, on est tous soudés les uns aux autres, tout le monde veut jouer. On a un groupe plus fourni, plus large, que les autres saisons, c'est plutôt bien pour le coach. Même si on n'a encore rien gagné, on a réussi à prendre le contre-pied des mauvaises habitudes des saisons dernières à l'approche de l'hiver. Même s'il reste encore quelques jours (sourire), on est en train de passer un mois de novembre plutôt cool..."
Enfin, malgré une certaine langue de bois pratiquée par l'ensemble du groupe parisien, Hoarau ne cache pas qu'il compte bien réussir quelque chose de grand cette saison : "Lyon, Marseille, nous donnent comme des prétendants au titre, mais c'est pour s'enlever de la pression. Si on recommence à faire peur, tant mieux ! A un moment donné, il faudra sans doute bomber le torse et afficher nos ambitions, mais pour l'heure, on n'a encore rien fait. Le plus dur pour nous, c'est de rééditer les très bons matches. La certitude, c'est que l'on se sent forts. A la trêve, on fera un premier point. Aujourd'hui, on est à la hauteur de ce que l'on peut faire. On est présents sur pas mal de compétitions. On ne parle pas du titre, par humilité peut-être, mais on ne cache pas nos ambitions. On a envie d'être sur le podium à la fin de la saison."
Un podium serait synonyme de qualification en Ligue des Champions... Et ce serait déjà un grand bon en avant pour un PSG plus souvent condamné à éviter la relégation depuis quelques saisons plutôt qu'à jouer les premiers rôles en Ligue 1.