Bisevac a bien cru ne jamais venir à Paris, après avoir patienté plusieurs saisons avant de pouvoir rejoindre la capitale, le joueur est heureux d'être désormais un joueur parisien et son intégration semble réussi : "J'ai été bien accueilli par mes partenaires, l'ambiance est bonne, c'est juste dommage que l'on ait perdu notre premier match contre Lorient", a-t-il déclaré. Le joueur, qui est toujours à la recherche d'un logement, a ajouté que son arrivée était en partie du à la volonté d'Antoine kombouaré de le voir évoluer avec lui : "Grâce à lui j'ai progressé en tant que joueur et en tant qu'homme. Il m'a fait venir à Valenciennes, où j'ai réussi des grosses saisons. Il me parlait beaucoup, me disait comment me comporter, d'éviter de m'énerver trop vite. Le coach a vécu ça puisqu'il a été défenseur. Mais il ne m'a pas fait venir pour me faire plaisir. Il connaît mes qualités."
L'international serbe forme avec Mamadou Sakho un nouveau duo en défense centrale, et selon l'ancien joueur de Valenciennes, leur entente ne peut que s'améliorer : "On a discuté tous les deux pour apprendre à se connaître. C'est un très bon joueur, international et capitaine, il a un gros potentiel. Moi je suis peut-être plus relanceur, mais Mamadou n'est pas qu'un grand gabarit physique, il sait aussi jouer au foot", a-t-il avoué.
Lorsqu'on lui demande ce que représente le PSG en Serbie, le joueur avoue que le club parisien passe avant Marseille, il reconnaît également que la pression est grande ici : "C'est normal qu'il y ait de la pression quand on est un club qui veut gagner des titres. Moi j'ai connu cela à l'Etoile Rouge Belgrade, où les supporteurs pouvaient entrer dans les vestiaires pour nous demander de gagner. Je n'ai pas peur de la pression. Je préfère même qu'il y en ait, je suis plus concentré et je fais de meilleures performances", a-t-il déclaré avant glisser quelques mots sur le match face à Rennes : "Ça va être très dur. Le club est sur une série négative là-bas. C'est le moment de la stopper. Il faut gagner. Si on est solides, on peut y parvenir."