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L1 PSG : ASSE : De quoi être vert… (Après match)

Publié le 19 Septembre 2005 à 00h32 par Reid
Le PSG clôturait ce soir la 7ème journée de Ligue 1 par un périlleux déplacement dans le chaudron de Geoffroy-Guichard. On allait donc voir ce que valait ce PSG 2005/2006 en déplacement face à une équipe solide, talentueuse, dangereuse, agréable surprise de la saison passée, et qui confirme son retour au premier plan.
Les joueurs de la capitale se présentaient dans le Forez pour un véritable test hors de leur base, face à une redoutable équipe de Saint-Etienne. On allait donc voir de quoi était capable le PSG lors d'un gros match, même si l'équipe se présentait sans Kalou, Rothen, Armand, liste à laquelle vint s'ajouter le nom de Letizi, qui se blessa au dos durant l'échauffement et fut remplacé au pied levé par Alonzo. Le portier parisien était titularisé pour la première fois de la saison, dans un stade qu'il connaît bien et qu'il apprécie, puisqu'il a passé quatre saisons chez les verts.

Laurent Fournier avait pour ce match modifié sa tactique, en utilisant un 4-3-3 : trois récupérateurs, M'Bami, Cissé et Landrin, les deux derniers étant légèrement excentrés, et Dhorasoo en meneur derrière les deux attaquants, Pauleta et Pancrate. C'est d'ailleurs ce dernier qui, dès la troisième minute, porta le danger sur le but de Jérémy Janot, sur un contre rapidement mené. Mais le portier stéphanois remporta son duel. Cette attaque était, pensait-on, de bon augure pour la suite.

D'autant plus que le PSG domina les dix premières minutes, les stéphanois étant fébriles, crispés par l'enjeu du match. On vit des contres rondement menés par les joueurs de la capitale, qui posèrent des difficultés à l'arrière-garde stéphanoise. Mais cette apathie ne dura pas longtemps. Alonzo dut s'employer à la onzième minute sur une frappe d'Hellebuyck, qu'il eut du mal à bloquer.

Malgré ce réveil des joueurs d'Elie Baup, le PSG offrait une bonne prestation, avec une bonne circulation de la balle au milieu du terrain, et une bonne organisation à trois récupérateurs qui gênait visiblement ses adversaires. Les deux équipes allaient de l'avant, d'un but à l'autre, et les stéphanois, par le biais de leur doublette Feindouno-Piquionne, se montraient de plus en plus dangereux. Les centres du premier cité se faisaient de plus en plus nombreux à partir de la demi-heure de jeu, mais l'arrière-garde parisienne semblait sereine, et dégageait les ballons tranquillement.

Le PSG plie...et rompt

Le PSG pliait de plus en plus sous les coups de boutoir des stéphanois, et allait finir par rompre à la 37ème minute. Piquionne, à l'entrée de la surface de réparation parisienne, remettait de la poitrine sur Mendy, légèrement excentré sur la gauche, qui d'une frappe détournée par son homonyme parisien, ouvrait le score. 1-0 pour les locaux.

Ce but vint alors que joueurs de la capitale semblaient tenir, et il leur plongea la tête dans le sac, d'autant plus que les attaques stéphanoises se multiplièrent, dans l'euphorie du but. Il était temps que l'arbitre siffle la mi-temps. Les deux équipes rejoignirent les vestiaires sur ce score favorable aux verts.

A la reprise, on se demanda si coupure il y avait eu, tant le début de seconde période ressemblait à la fin de première mi-temps. Hellebuyck mit à nouveau Alonzo à contribution sur une frappe, repoussée par le portier parisien. Les joueurs de la capitale n'étaient, contrairement à la première période, pas du tout rentrés dans le match, et cette apathie allait se payer cash.

Le fameux duo Feindouno-Piquionne nous fit à nouveau voir sa bonne entente. 53ème minute, le premier cité au centre, après un débordement qui donna le tournis au côté gauche parisien, le second à la réception du ballon, pour le pousser au fond des filets. Imparable, action d'école. Ce but, véritable coup de massue, compliquait un peu plus la tâche du PSG.

Laurent Fournier choisissait alors de remplacer Pancrate par Djadjédjé quelques minutes après, pour donner de la vitesse et de la fougue au jeu parisien. Sans effet, sauf celui de montrer le faible niveau du banc parisien. Les parisiens subissaient les assauts incessants des joueurs du Forez, totalement libérés, et qui ne comptaient pas s'arrêter là. Et qui n'allaient pas s'arrêter là...

De la débâcle à l'humiliation...

Le cours de la rencontre ne changeait pas : des parisiens maladroits, recroquevillés dans leur partie de terrain, subissant des déferlantes vertes. Djadjédjé vint, avec une frappe à la 68ème minute, meubler les statistiques : il venait d'effectuer la première frappe de la seconde mi-temps pour les joueurs parisiens.

Alors qu'Ateba avait cédé sa place à Dramé, et que Semak avait pris celle de M'Bami, la physionomie du match restait la même, et l'on se demandait comment les joueurs de Laurent Fournier allaient négocier le dernier quart d'heure. On eut la réponse : mal, dans la continuité de leur prestation du soir. A la 80ème minute, Feindouno vint marquer le troisième but, d'une tête croisée au premier poteau suite à un corner bien tiré. Le PSG était en train de sombrer, et il restait encore dix grosses minutes à jouer.

Le PSG tenta de réagir pour sauver ce qui était encore possible : l'honneur. Mais encore fallait-il une réaction d'orgueil supérieure à celle entraperçue durant ces dernières minutes. On vit des semblants d'offensives, tandis que les stéphanois continuaient à inquiéter Alonzo jusqu'à la fin. L'arbitre sifflait la fin de la rencontre, et mettait fin au calvaire parisien.

Malgré cette défaite, le PSG occupe ce soir la quatrième place de la Ligue 1, devancé au classement par son bourreau du soir, et à quatre points du leader lyonnais. On put voir ce soir que la défaite contre Nice était loin de n'être qu'une simple erreur de parcours, un « jour sans ». Ce PSG manque de combativité, d'organisation tactique, commet trop d'erreurs, et certains joueurs ont tendance à considérer leur place comme acquise pour la saison, comme l'on s'abonne pour un an à la médiocrité. Les erreurs commises contre Nice, Strasbourg – qui, même si elles n'ont pas été payées en terme de score contre les alsaciens, étaient bien présentes, sont impérativement à corriger. L'équipe stagne, et ne doit guère son classement qu'à un calendrier relativement favorable.

Il faut remédier à ces problèmes au plus vite, car le PSG va jouer son deuxième match en une semaine mercredi, contre Lille, qui sort d'une victoire 4-0. Deux jours sont à la disposition de Laurent Fournier pour mettre le doigt sur les problèmes, et les résoudre, sous peine de vivre de nouvelles soirées difficiles, à plus ou moins brève échéance...
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