Critiqué dans la première partie de saison, Blanc ne veut pas entendre parler de revanche et a répondu de manière noble : "Je n'ai aucun sentiment de revanche. On perd ensemble, on gagne ensemble, c'est ça qui m'a fait faire du football. Et c'est pour cela que j'ai préféré pratiquer un sport collectif qu' individuel. Les déceptions sont collectives, les joies le sont également".
Il avoue que la première partie a été "trop compliquée individuellement et collectivement". Et a ensuite évoqué le changement tactique opéré depuis quelques semaines. Le PSG joue désormais en losange au milieu avec Pastore en meneur : "La position de Javier est intéressante pour nous car il sait faire la dernière passe. Ca lui permet de jouer plus haut, plus près des attaquants. C'est sa position préférée, là où il est le plus efficace. Même si j'aimerais qu'il marque plus de buts. Mais il a délivré des passes importantes. Moi ce que je retiens aussi, c'est que l'équipe est efficace dans deux domaines avec ce système : quand elle a le ballon, il y a une liberté totale pour les attaquants, et défensivement, tout le monde est concerné, même les joueurs offensifs qui font un travail de repli. Ce système nous permet donc d'être bons et efficaces dans les deux domaines. Et je pense qu'on va continuer dans cette voie-là".
Concernant la Ligue des champions, il considère que se faire une place dans le dernier carré est difficile : "Je pense qu'il faut beaucoup d'atouts pour être dans le dernier carré. Avoir un peu de chance au tirage, et être conscient que trois équipes sont garenties d'y être (Ndlr : Real Madrid, FC Barcelone, Bayern Munich) ! Le PSG fait partie des 8 meilleures équipes d'Europe, on peut le dire. Et on peut arriver à être la sensation comme l'ont fait Dortmund (2013), l'Atlético (2014) ou encore la Juve cette saison".
