Comment en est-il venu à être candidat à l'acquisition du PSG ? "Ni Canal + ni moi n'avons fait le premier pas. Ce sont des investisseurs qui m'ont contacté en me disant : "Voilà, on a appris que le PSG était à vendre, est-ce que vous seriez intéressé pour nous apporter vos compétences sur le dossier ?" (...) Techniquement, quand j'ai vu la procédure, son sérieux, le travail entrepris par Canal, le travail de M. Meaudre, je me suis dit que cette fois-ci, si on travaillait sérieusement, il y avait une bonne chance d'aller au bout. C'est pour cela que j'ai travaillé discrètement pendant un mois et demi, deux mois sur ce dossier dont on connaîtra les paramètres plus tard s'il est choisi."
Ses liens, notamment affectifs, avec le PSG ne sont pas neufs, assure-t-il. "Je suis parisien. Mes relations avec le PSG sont quasi-familiales. Je connaissais très bien Francis Borelli, on jouait au foot ensemble à Bagatelle. C'est un ami de mon père. J'ai assisté aux premiers moments du PSG, c'est le club qui a entouré ma vie d'adolescent et de jeune homme. En 1991, je me suis retrouvé très impliqué dans la reprise du PSG par Canal +. J'ai fait le lien entre Bernard Brochand et Charles Biétry, qui ne voulait pas que Canal entre dans le capital. Puis, Canal a changé d'avis et je me suis retrouvé au milieu de tout ça. A l'époque, j'avais contribué à sauver le club. Après, j'ai travaillé pour le PSG, en mettant notamment en place tous les contrats de partenariat avec la RATP ou encore le groupe Accor."
Rai est un élément primordial de son projet : "C'est pratiquement la personne que j'ai appelée en premier. Je l'ai informé que ce dossier démarrait et il m'a donné son accord immédiatement. D'abord, c'est un ami. C'est quelqu'un en qui j'ai une confiance totale. Il est indiscutable sur beaucoup de plans : il est généreux, intelligent, travailleur. Avoir son accord était essentiel pour moi."
Après avoir confié que la nouvelle équipe ne pourrait pas être opérationnel avant un mois suivant la signature, il a affirmé qu'il comptait s'engager pour le long terme et être "déterminé à ce que les clubs soient gérés de manière profitable".
Enfin, quel type de président croit-il être ? "Je fais confiance aux gens et je suis très rigoureux sur la gestion, les principes et la transparence des décisions. (...) Quand on prend un engagement, on le tient. C'est la clé."
