Le dernier match d'Hellebuyck en championnat remontait au 13 janvier dernier contre Valenciennes, rencontre qui s'était soldée sur une défaite (1-2) et sur l'éviction de Lacombe. Un triste souvenir : "J'avais beaucoup tenté ce soir-là, sans rien réussir. Le public m'a sifflé et j'ai été remplacé à la mi-temps. On ne peut pas dire que je sois sorti du groupe sur une bonne note"
Le Guen n'est d'ailleurs pas passé par quatre chemins. Dès sa nomination, "il m'a dit d'entrée qu'il ne compterait pas sur moi. Sur le coup, c'est dur à entendre. Mais j'ai continué à travailler, à tout donner pendant la semaine. Manifestement, ça n'a pas suffi." Mais il reste bon esprit et refuse de critiquer son entraîneur : "Il a toujours été franc avec moi. Ceux qui ne jouent pas le week-end, il ne les met pas de côté. Il n'y a rien à dire de ce côté-là. Il est très pro, très clair dans son fonctionnement. Je ne recherche aucune excuse. Si je ne joue pas, c'est que je n'ai pas su convaincre, c'est tout."
Si le natif de Nantua admet avoir passé une sale saison, il a toujours privilégié le groupe avant son cas personnel. Il se félicite d'ailleurs du redressement du club : "C'est vraiment une année noire, pour moi mais aussi pour tout le club. Il s'est passé tellement de choses négatives qui ne nous ont pas facilité la tâche... Mais le groupe va mieux. Il y a une nouvelle cohésion, moins de nervosité. Les gars ont retrouvé le gout de l'effort. À eux maintenant d'assurer le maintien. C'est le plus important aujourd'hui, bien plus que le cas de David Hellebuyck..."
Alors que le mercato estival se profile dans quelques mois, Hellebuyck ne voit pas d'autre alternative qu'un départ du PSG : "C'est difficile de partager la joie de vos coéquipiers qui ont remporté un match la veille lorsque vous, vous avez joué en CFA... Alors tout ce que je veux, c'est retrouver du temps de jeu. Et je ne vois pas comment cela sera possible à Paris la saison prochaine. Je ne suis pas le deuxième choix, mais le troisième, voire le quatrième... Il faut que je parte. Ce sera mieux pour tout le monde." Il aurait même pu, selon lui, quitter Paris pendant l'hiver : "Au club, on m'avait dit que c'était préférable, oui... J'avais quelques contacts. Mais j'ai refusé pour des raisons familiales."
Sa future destination dépendra essentiellement de la confiance que lui accordera l'entraîneur en place : "Je veux travailler avec quelqu'un qui me fait confiance. Il n'y a pas plus important à mes yeux."
Regrette-t-il d'avoir quitté les Verts, alors qu'il était un titulaire indiscutable ? : "Si c'était à refaire, je referais la même chose. Lorsque j'ai demandé une prolongation, les dirigeants stéphanois ont manqué de reconnaissance à mon égard. Ils ont fait le même coup à Fred Piquionne en début de saison. On connaît le résultat (...) Paris était un super challenge pour moi. J'ai fait le maximum pour réussir, mais ça n'a pas marché. Je n'ai rien à regretter. J'aurais essayé."