"Evidemment, ce qu'il dit est faux, ce n'est pas une question de vie ou de mort. S'ils ont planté les droits TV, c'est de leur faute à eux tous," explique d'abord Daniel Riolo.
"Quand il dit vie ou de mort, c'est que en gros, il lui faut l'entrée d'argent par le ticketing et par ce que peut apporter un grand stade. Déjà il n'avait pas à bousiller un des ponts d'entrée d'argent pour viser celui-là," ajoute-t-il.
"S'il s'est embrouillé avec la mairie de Paris, c'est lui. Il y avait un plan pour faire des travaux, il existe encore. Et surtout, surtout, surtout, il y a beaucoup de supporters historiques qui en ont un peu marre, il va se brouiller définitivement avec une base," lâche Riolo.
"Quand tu te brouilles avec une base, pour aller reconstruire une autre base et viser 60 000 ou 70 000 personnes dans un stade, mais comment tu vas remplir ton stade que tu vas aller construire à 20-30 bornes de Paris où tu n'as pas encore le terrain, où tu n'as pas encore les routes, les transports," analyse le journaliste.
"Il n'y a rien qui va dans ce qu'il dit. S'il y a un calcul pour mettre la pression sur la maire de Paris, ça ne marche plus. En 2026, politiquement, les portes peuvent s'ouvrir. Donc ça ne sert rien d'aller mettre un pressing de malade puisqu'Anne Hidalgo, a priori, va passer la main," estime Riolo.
"Ça ne sert à rien d'aller faire ça. Les travaux, le nouveau stade, les routes pour y aller, les transports, rien ne dit que tu remplis le grand stade. Il y a une base de gens qui n'iront plus. Tout ça n'a aucun sens," a conclu le journaliste sur RMC.