Homme du match :
Thiago Silva (8) : Match après match, il n'en finit plus d'être impressionnant. Auteur d'interventions propres (5e, 32e, 61e), c'est sa lecture du jeu qui a ébloui lorsqu'il s'est précipité à toute vitesse pour sauver sur sa ligne une tête de Kantari qui filait au but (89e). Apportant la sérénité en défense, il aurait pu marquer sans une parade de Thébaux sur un coup de tête (22e).
Reste de l'équipe :
Sirigu (6) : Qu'il est difficile de noter le gardien parisien, au chômage technique depuis quelques matches. Il a du capter en deux temps une frappe lointaine de Mendy (24e), et surtout s'envoler devant un bon coup franc de Grougi (81e).
Jallet (7.5) : Le latéral parisien a livré une grosse partie, en étant impliqué sur tous les buts : passeur décisif sur le 1er (55e), il amène le coup franc rapidement joué du 2ème but (73e) et provoque le csc de Bernard Mendy sur son centre amenant le 3ème (90e+2). Par ailleurs un bon centre vers Ibrahimovic (17e) et une frappe boxée par Thébaux (47e).
Sakho (6.5) : Il a alterné le bon et le moins bon avec de bonnes interventions devant Benschop (8e, 19e) et un très bon tacle dans sa surface devant l'infiltration de Ben Basat (26e), mais aussi quelques hésitations (21e, 24e) et pas vraiment une sérénité dans ses relances. A son actif, une reprise à côté sur corner (53e). A fini latéral gauche.
Maxwell (6.5) : C'est peut-être l'un des joueurs les plus réguliers depuis deux mois. Rarement pris en défaut, le défenseur brésilien est sobre dans tout ce qu'il fait. Auteur d'un centre-tir repoussé par Thébaux (63e), il a cédé sa place dans les dernières secondes à Camara (90e).
Thiago Motta (6.5) : En retard sur certaines actions mais il a su se reprendre pour livrer finalement une bonne prestation, orientant le jeu à bon escient. A son crédit une frappe au-dessus (45e), et une autre repoussée par le portier adverse (73e) à la suite de laquelle Paris a inscrit le but du break par Gameiro. Un peu trop tranquille sur une passe de Sirigu où Ayité a failli lui chiper le ballon dans la surface (88e).
Matuidi (7) : Intelligent pour se placer entre les lignes, il a pour consigne de se projeter davantage vers l'avant par rapport à son compère Motta. Une frappe non cadrée (45e+1) à son actif et une activité de tous les instants.
Pastore (6) : A souvent repiqué dans l'axe, laissant le couloir droit à Jallet mais n'a pas franchement brillé dans ses choix de passes. Ainsi que dans ses frappes, avec l'une boxée par Thébaux (39e), et deux autres au-dessus (51e, 70e). Remplacé par Chantôme (82e).
Lavezzi (6.5) : Très brouillon même si son activité a permis de rendre consistant ce couloir gauche. Il a notamment récupéré très bas des ballons pour proposer des solutions à ses milieux défensifs. Il provoque l'expulsion d'Abdoulwhaid Sissoko (33e), et a armé une frappe trop croisée (56e).
Ménez (6) : Beaucoup de courses mais que de pertes de balle (5e, 10e, 11e, 13e, 26e, 30e, 31e, 61e) ! Avec lui, on sait dès le départ s'il va être bon ou pas... Il a tout de même réalisé de belles choses comme ce corner bien tiré (22e), cette bonne frappe lointaine captée par Thébaux (26e) et deux bons services, l'un en profondeur pour Ibrahimovic (29e), l'autre pour mettre sur orbite dans le bon tempo Matuidi (45e+1). Remplacé par Gameiro (71e), buteur deux minutes après son entrée, à l'affut d'une frappe de Motta repoussée par le portier brestois (73e).
Ibrahimovic (7) : Encore beaucoup d'occasions pour le Suédois. Des tentatives hors cadre (2e, 15e, 40e), dont une magnifique aile de pigeon (68e), des frappes repoussées par Thébaux (22e, 29e, 43e, 65e), dont une Madjer (17e). Mais il a finalement trouvé la faille en reprenant au premier poteau un centre de Jallet (55e).
Ancelotti (7) : L'entraîneur italien a le mérite en ce moment de faire taire tous ses détracteurs en opérant les bons choix. Il faut vraiment rien ne connaitre au football pour oser critiquer son travail. Plus que le système, mieux compris par les joueurs que le 4-3-3, c'est évidemment l'état d'esprit qui ressort avec des efforts et un pressing coordonnés et un jeu en nette amélioration. Chose étonnante toutefois, le technicien fait de moins en moins confiance à son banc, y compris Verratti. Ce qui peut souligner une volonté accrue de ne s'appuyer que sur 13-14 joueurs pour le moment.
