Publié le 03 Mars 2018 à 19h30 par Clement
À trois jours du choc face au Real Madrid, un PSG remanié mais sérieux a fait le boulot à Troyes (2-0). Unai Emery a pu faire souffler ses joueurs cadres, sans déplorer aucune nouvelle blessure.
L'homme du match
Di Maria (7) : Placé à la droite de l'attaque parisienne, l'international argentin a encore régalé. Sa capacité à profiter des appels du latéral pour rentrer fut le principal danger offensif du PSG, cet après-midi. S'il n'avait pas trouvé le chemin des filets à la mi-temps, c'était surtout la faute à un Zelayny impeccable (7e, 17e, 26e, 28e, 32e). Il finit par marquer d'un délice de ballon piqué, après un bon service de Draxler (47e). Son treizième but en 2018, en quinze matchs. Hanté par les blessures de Neymar et Mbappé, Emery l'a immédiatement fait souffler pour Alvès (56e), auteur d'une entrée tonique, ponctuée par une passe décisive (77e) et un but injustement refusé (90e+4).
Le reste de l'équipe
Areola (6) : Le peu de travail que le portier parisien a eu à effectuer s'est déroulé dans le premier et dernier quart d'heure du match. Il capte tranquillement une tentative d'Azamoum en début de match (4e). D'une belle claquette de la main droite, il détourne une lourde frappe de Nivet (83e), et réalise une bonne sortie en fin de match (90e+1).
Meunier (6) : Remis de ses problèmes gastriques, le latéral belge a livré une copie sérieuse. À la fois défensivement, lorsqu'il détourne un centre troyen dangereux en corner (8e). Et offensivement, comme en témoigne ses nombreuses combinaisons avec Lo Celso, Di Maria puis Alves.
Silva (6) : Un match tranquille pour le défenseur brésilien, qui n'a pas eu à forcer son talent. À noter, tout de même, une bonne intervention face à Pelé, dans sa surface (18e). Le capitaine parisien s'est surtout appliqué à replacer ses jeunes coéquipiers.
Kimpembe (6) : Son duel avec l'attaquant coréen Suk fut un véritable match dans le match... aisément remporté par le Titi parisien. Entre puissance et vice, le défenseur central parisien a répondu présent. Encore une fois.
Kurzawa (4) : Défensivement, le latéral parisien a fait le job, peu inquiété par Grandsir. Sur le plan offensif, où il était le plus attendu, l'ancien Monégasque ne s'est pas montré inspiré. Il a perdu beaucoup de ballons, et a raté d'innombrables centres. Il ne confirme malheureusement pas son bon match face à l'OM, dimanche dernier.
Diarra (5) : Un match paradoxal pour le milieu parisien. Il a disputé les soixante premières minutes du match placé en sentinelle. Sans grande réussite. Physiquement, techniquement, il a eu du mal face à la vitesse de Pelé ou Grandisr. L'entrée de Motta a engendré son replacement en relayeur. Et ses nombreux débordements (70e, 86e) ont montré une nouvelle facette de son jeu. Une nouvelle option pour mardi ?
Rabiot (6) : Une nouvelle prestation réussie pour le jeune milieu parisien. À Troyes, il s'est projeté à de nombreuses reprises pour apporter le surnombre (16e, 31e). Son aisance technique est un atout pour ressortir les ballons proprement (35e). Remplacé par Motta (61e). Le milieu italien a repris son poste de sentinelle et s'est fait remarquer par une frappe lointaine, captée par Zelazny (64e).
Lo Celso (6) : Placé en relayeur, le milieu argentin avait une belle carte à jouer à ce poste. Après un début de match timide, ses combinaisons, côté droit, avec Di Maria et Meunier ont fluidifié le jeu parisien. Sa conduite de balle, en petits appuis, apporte une réelle plus-value technique. Une belle frappe au ras du poteau (38e). Remplacé par Timothy Weah, en pointe (77e). Le fils de George a manqué un face à face avec Zelazny, en fin de match (90e+3).
Draxler (6) : Sobre... et surtout efficace. L'international allemand a réalisé un bon match. Surtout qu'il n'a pas joué à son poste pendant la majeure partie de la rencontre. Placé en numéro neuf, l'ancien de Wolfsburg s'est contenté de jouer simple, en déviation (7e, 16e, 62e). L'une d'entre elles, pleine de justesse, amène l'ouverture du score de Di Maria (47e). Avec l'entrée de Weah, il a reculé d'un cran pour retrouver un poste avec lequel il est plus familier.
Nkunku (6) : Le Titi parisien a mis une heure à rentrer dans son match. Pour sa première titularisation en championnat, il avait pour excuse d'évoluer à un poste qui n'est pas le sien. Bougé, timide, imprécis, il a longtemps ralenti le jeu de son équipe. Mieux après la pause, il marque le but du break, avec sang-froid (77e), et aurait pu inscrire un doublé sans une nouvelle parade de Zelazny (90e).