Publié le 17 Janvier 2007 à 10h23 par Ghost75
Interrogé par "L'Equipe" de ce mercredi, Jérôme Rothen annonce qu'il a décidé de rester au PSG après le départ de Guy Lacombe.
Rothen, annoncé sur le départ, a donc choisi de rester dans le club de son coeur : "Oui, je reste à Paris. Le président était au courant de ce qui se passait depuis quelque temps et il savait que je n'étais pas responsable de la situation. Mais la personne qui décidait sportivement n'est plus là. Alors forcément, je compte rester. Cela a toujours été mon objectif. Quand j'ai commencé la saison, je ne songeais pas à quitter le club en plein milieu. On me forçait simplement à le faire. Là je ne veux plus partir."
Son président, Alain Cayzac, l'a toujours soutenu durant cette période difficile : "J'en ai discuté avec mon président. Il m'a clairement dit qu'il ne donnerait pas suite aux propositions qu'il avait eues pour moi et qu'il comptait sur moi, comme il me l'a toujours répété. Il a d'ailleurs été le seul à me soutenir dans ces moments pénibles."
Le milieu gauche parisien a expliqué les premiers soucis qu'il a eus avec Guy Lacombe : "A son arrivée, des choses se sont produites. J'ai mal réagi, par exemple, lors de ma sortie au Parc des Princes contre Le Mans. J'ai montré ensuite que c'était un accident. On a bien fini avec la victoire en coupe de France. Au début de cette saison, j'ai fait une très bonne préparation, tout en fermant ma g...."
Et l'évènement suivant ? "Et puis, en aout, premier clash à Valenciennes, où je suis remplaçant. Ensuite, il y a ma blessure à un genou contre Lille qui ne m'aide pas. A mon retour, je pense avoir été irréprochable et j'étais en train de revenir à mon meilleur niveau."
Il a ensuite subi, selon lui, une grosse "injustice" de la part de l'ex-entraîneur parisien, qui "[lui] a fait du mal" : "Il m'a alors sorti après la défaite contre Tel-Aviv, ce qui, à mes yeux, était une injustice. Il m'a aussi sorti des propos difficiles. Disons les choses clairement : sportivement et humainement, M. Lacombe m'a fait du mal."
Il se remémore la belle époque où il était appelé régulièrement en équipe de France : "Il ne faut pas non plus oublier que, sous Laurent Fournier, j'étais encore en équipe de France. La seule raison pour laquelle j'avais demandé à voir le président début janvier afin d'évoquer mon départ, c'est que les dés étaient pipés et que je n'aurais plus jamais joué avec le PSG."
L'international français explique qu'il n'y avait pas de discussion entre lui et Guy Lacombe : "Rien du tout. Le dernier entretien remonte à fin novembre et ça a été un clash. Je ne suis pourtant pas un joueur de conflit. Je suis juste un joueur qui dit ce qu'il pense."
Aurait-il pu rester si Lacombe était resté entraîneur ? "Impossible. Mais vraiment impossible. Moi, je n'avais rien fait pour en arriver là. Il y avait tout de même un décalage entre les déclarations de l'entraîneur à mon sujet dans la presse, comme quoi il comptait sur moi, et ce qu'il disait à mon entourage, souhaitant mon départ. Je n'avais donc pas le choix. Et mon destin s'est vraiment joué en quelques heures."
L'ailier parisien pourrait d'ailleurs être titularisé d'entrée contre Toulouse ce soir. Après deux mois sans jouer avec le PSG, c'est quand même le minimum...
