L'agitation faite autour de la reprise du club n'a pas été sans incidence, notamment sur le recrutement futur : "Il y a un moment où les joueurs contactés, susceptibles de venir à Paris, s'ils ne savent pas qui sera aux commandes... Même au niveau du centre de formation, ça devenait ennuyeux. (...). Maintenant, les joueurs avec qui on sera en relation n'auront rien à craindre. Et là, on va accélérer."
Quel sera le profil des futurs joueurs ? "Je pense qu'il faudrait des joueurs à challenge, des joueurs qui ont envie d'apporter quelque chose au club. Il faudra des joueurs d'avenir, d'autres qui ont une revanche à prendre... Il faudra un bon mélange. Mais ce sera aussi intéressant de trouver quelqu'un qui a un grand charisme, qui amène un leadership à l'équipe."
Pas d'indication encore sur le budget du recrutement, mais l'entraîneur avoue : "De toute façon, M. Cayzac a dit qu'on aurait les moyens de prendre trois, quatre joueurs de très haut niveau. C'est déjà de l'argent."
Le PSG est-il encore un club suffisamment attractif, même sans Coupe d'Europe ? "C'est sur, quand j'étais joueur, l'attrait de Paris était extraordinaire. Je pense que c'était le cas jusqu'en 1996, 1997. Le problème de la loi Bosman, c'est qu'elle a ouvert beaucoup de possibilités. Il faut en tenir compte. Mais le maillot demeure attractif."